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High-tech: des mises à jour réellement salvatrices ou toxiques?

Que de problèmes liés aux mises à jour...
Que de problèmes liés aux mises à jour…

Le bal des correctifs et des mises à jour se poursuit tous azimuts. Et on ne parle même pas des certificats et de leur validité, ce qui a causé récemment quelques soucis à Microsoft sur Windows 11. Evidemment, une mise à jour a partiellement résolu le problème. Partiellement…

C’est probablement le leitmotiv de certains informaticiens. Partiellement, le travail n’est fait que partiellement jusqu’à la prochaine mise à jour, qui a. été partiellement testée, partiellement envoyée sur certains appareils, pour des résultats partiels. Résultat: un sentiment de satisfaction partiel… Pour ne pas dire un vrai ras-le-bol.

Deux fois le coup en 24 heures…

Vendredi soir, j’ai mis à jour ma montre connectée Polar Vantage V2. Une rustine qui a introduit quelques changements mineurs. Quoi qu’il en soit, quelle n’a pas été ma surprise de voir débarquer quelques heures plus tard une nouvelle mise à jour. Cette fois, le libellé était plus rapide à lire: «correction de bugs mineurs». Encore une fois, le travail a été partiellement réalisé.

Et je ne parle pas du processus de mise à jour par Bluetooth, si l’on décide de ne pas connecter sa tocante numérique à un ordinateur. Il faut vraiment être déterminé pour relancer trois ou quatre fois le processus et réassocier autant de fois la montre connectée à son smartphone avec de multiples messages d’erreurs… Encore une fois, très partiel tout ça…

Que de temps perdu…

Bref, il faut compter environ 20 minutes pour mettre à jour sa montre sportive, ce qui n’est pas énorme, mais signifie tout de même une bonne quarantaine de minutes en deux jours où il faut suivre ce qui se passe pour être certain de ne pas manquer une étape importante. Partiellement satisfaisant tout ça….

Encore une fois, on peut s’interroger sur la pertinence de la démarche qui se justifie souvent par des questions de sécurité. Bref, autant en informatique que pour toute notre société en général, on ferait probablement mieux de soigner le travail initial pour éviter cette succession de correctifs tellement énergivore et chronophage… Sans parler du gaspillage d’énergie pour faire passer toutes ces infos par la toile…

Xavier Studer

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