Site icon Le blog high-tech & telecom de Xavier Studer

Numérique: utiliser les médias sociaux ou se faire utiliser par eux?

Utiliser ou se faire utiliser par les médias sociaux?
Utiliser ou se faire utiliser par les médias sociaux?

On entend de toutes parts que la société doit se numériser, utiliser les outils d’aujourd’hui comme les algorithmes ou l’«intelligence artificielle». Après la révolution internet, les différents médias sociaux, maîtres en la matière, interpellent. Faut-il les utiliser ou accepter de se faire utiliser?

La problématique est limpide. Presque l’ensemble de la population suisse les utilise, à des fins spécifiques. Facebook en tête, ce sont des millions d’internautes et de mobinautes qui y passent parfois plusieurs heures par jour pour consulter des contenus de qualité variable…

Des questions juridiques…

Pour un blog comme celui-ci, un média ou une institution, le choix semble vite fait. On constate que la plupart des acteurs du domaine sont présents à différents titres. Parfois, ils se contentent de partager des contenus. Parfois, ils en rédigent de spécifiques.

En effet, non seulement ces différents canaux ont des publics différents, mais aussi des genres et des positionnements spécifiques. Ce faisant, les éditeurs de contenus acceptent au passage différents points juridiques discutables, comme parfois la perte de la propriété intellectuelle.

Gare aux limites…

Parallèlement, ces grandes marques, presque toujours américaines doivent gagner leur vie et récoltent de multiples données (de quelle qualité?) pour proposer de la publicité ciblée, voire directement les vendre dans le même but… De quoi constituer des océans de richesse avec de petites gouttes…

Peut-on délibérément accepter ces conditions, tout en critiquant l’usage qui est fait de ces informations, comme le font de multiples médias? On peut se le demander! Raison pour laquelle je n’ai jamais développé une offre spécifique pour ces canaux, me contentant du minimum.

Utiliser le potentiel, sans plus

A vrai dire, je me suis toujours dit qu’il fallait utiliser le potentiel de ces plateformes pour toucher un public plus large et éventuellement le diriger sur cette colonne. Une politique qui marche plus ou moins bien, selon la nature des Tweets et posts.

En effet, ces grandes marques utilisent depuis toujours les mêmes armes que Google. Ils n’ont pas attendu ces dernières années pour découvrir l’importance des données et de l’information numérique, une technologie qui a des décennies… Depuis toujours, ils utilisent des algorithmes pour mettre en avant certaines publications.

Des contenus et des algorithmes

Et évidemment, ce seront ou les publications qui touchent le plus large public, c’est-à-dire souvent pas forcément les meilleures, ou celles d’acteurs ayant plus ou moins accepté de se mettre à la table de ces géants pour leur demander ce que l’on pourrait qualifier de faveurs… D’où parfois l’intérêt de rédiger des contenus à la carte…

Reste la question éthique. Peut-on accepter de se faire utiliser par ces plateformes, de leur livrer sans autre des informations très personnelles? Ne serait-il pas plus sage d’utiliser ces marques en occupant le terrain pour inviter régulièrement les internautes et mobinautes à aller surfer ailleurs…

Xavier Studer

PS

Alors que Facebook essaie de faire décoller son métavers, qui rappelle furieusement «My second life», ces quelques pensées, banales, ont tout de même une certaine saveur…

Quitter la version mobile