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High-tech: quels accessoires faut-il vraiment connecter?

Les objets connectés déferlent...
Les objets connectés déferlent…

On ne compte plus les périphériques connectés. On trouve des habits, des casques, des sacs à dos, des montres, sans oublier les stations météo, les éclairages domestiques et autres. Trop souvent, ces accessoires ont une durée de vie trop courte et nous compliquent l’existence. Il devient nécessaire de développer une vraie stratégie…

Pour commencer, et ce n’est pas la moindre des questions, avons-nous réellement besoin de connecter tel ou tel appareil? Si oui, ne fait-il pas double emploi avec un autre engin que nous aurions déjà relié à la toile, à son smartphone, etc.? Par exemple, le fabricant Cosmo propose de multiples accessoires de la même veine pour les cyclistes…

Des objets qui se font de l’ombre

Il est ainsi possible d’acquérir un éclairage spécifique à installer sur sa tige de selle de son vélo. On peut aussi choisir le casque aux nombreuses fonctions d’illumination, jusqu’aux indications de direction, sans parler du sac branché, voire des futures lunettes à 489 euros… Heureusement, il est aussi possible d’utiliser le même feu arrière sur le casque et le sac…

Les problèmes commencent… Ces multiples appareils peuvent faire double emploi et surtout ont une autonomie limitée, ce qui pose la question de l’alimentation. L’indispensable objet de nos rêves utilise-t-il des accus ou des piles. Sont-ils intégrés et remplaçables, compte tenu de leur durée de vie, ce point n’est pas à négliger.

Toujours le problème de l’énergie

La question de l’alimentation en énergie de ces périphériques est centrale, car cela signifie qu’il faut régulièrement les recharger, les maintenir ou s’en occuper. Bref, ces appareils qui sont censés nous aider se muent rapidement en fil à la patte. Ils deviennent des fardeaux, alors qu’ils devaient nous épauler!

Enfin, outre leur prix, ces concentrés de technologie à la durée de vie fugace et ayant nécessité d’innombrables mises à jour se transforment ensuite en déchets électroniques complexes à recycler. En conclusion, je ne peux qu’inciter les passionnés de numérique à une certaine sobriété, car il reste à faire travailler de concert tous ces équipements…

Bonne chance!

Xavier Studer

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