La Swiss Digital Initiative lance le premier label de responsabilité numérique au monde

  • Dernière modification de la publication :29/01/2022
  • Commentaires de la publication :6 commentaires
Que de personnalités pour lancer le Digital Trust Label.
Que de personnalités pour lancer le Digital Trust Label.

La Suisse fait parfois figure de pionnière dans le numérique. Elle a lancé mardi en grande pompe le premier label de responsabilité numérique au monde! Des personnalités comme Doris Leuthard, Martin Vetterli, président de l’EPFL, Urs Schaeppi, CEO de Swisscom et André Kudelski, CEO et président du Groupe Kudelski étaient au rendez-vous!

Grâce à ce label, déjà annoncé ici, les internautes et mobinautes peuvent mieux identifier les services numériques fiables en toute simplicité. Si Swisscom et Swiss Re proposent ainsi des applications labélisées, de très grands noms comme le Credit Suisse, UBS et même Booking.com souhaitent décrocher ce certificat!

Développé en Suisse

Le Digital Trust Label a été créé en Suisse. Les utilisateurs ont été au centre des réflexions. Ce logo atteste ainsi de la fiabilité d’une application numérique, comme un site web ou une application, dans un langage clair, visuel, sans jargon technique et facilement compréhensible par tous.

«Tout comme le label bio et le tableau des valeurs nutritives, le Digital Trust Label agit comme une garantie de confiance dans le monde numérique», explique Doris Leuthard, présidente de la fondation Swiss Digital Initiative. Le camp d’application est toutefois différent et s’étend des applications bancaires aux télécoms en passant par Webex!

Le Digital Trust Label.

Le Digital Trust Label.

35 critères

Les applications numériques sont évaluées sur la base de 35 critères répartis en quatre dimensions: la sécurité, la protection des données, la fiabilité et l’interaction équitable avec l’utilisateur, qui comprend des informations sur l’utilisation des processus de décision automatisés.

Le catalogue de critères a été créé par un comité d’experts du label (Label Expert Committee) sous la direction de l’École polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL). Il a été développé sur la base des réactions de plusieurs consultations publiques. Les critères conçus servent de base à un audit indépendant réalisé chaque trois ans. Enfin, une campagne de promotion est prévue en juin. A suivre

XS

Applications numériques ayant reçu le Digital Trust Label:
– Electronic Seal de la Swisscom
– Magnum Go de la Swiss Re

Applications numériques actuellement en cours d’audit:
– Onboarding pour CSX de la Credit Suisse

Applications numériques inscrites au processus d’audit:
– Atos: en évaluation
– Booking.com: en évaluation
– Cisco: Cisco Webex
—Credit Exchange AG: CredEx
—Kudelski IoT: keySTREAM
—UBS Switzerland AG: en évaluation
—wefox: wefox Customer App

Cet article a 6 commentaires

  1. Reto

    C’est pas demain la veille que Facebook recevra se label!!!!

    1. Cricri

      Apple ou Microsoft devraient s’y intéresser. Ils sont bons élèves en la matière! Ce serait super top pour ce label aussi. Visibilité mondiale. Il parait que l’epfl a de bons contacts à Cupertino!

  2. Kiwi

    Un Label de garantie de confiance et services numériques fiables, vraiment ?

    Ce que Swiss Digital Initiative (Doris Leuthard) ne nous dit pas est que…
    Les audits sont réaliser uniquement sur papier
    Les critères prédéfinis ne sont pas testés
    On ne peut donc pas voir si les critères prédéfinis soient remplis et respecter
    C’est le professeur Reinhold Riedi, gestion en informatique, de l’école technique de Berne qui le dit.

    De plus, il faut savoir que ce Label utilise des services de Google connu pour prélever des donnés en les utilisant a leur profit.

    Sachant que les services Google favorisent le contournement des mécanismes de sécurité.
    Voir rapport 2020-2 du Centre national pour la cybersécurité (NCSC).

    Et, le fait que Swisscom, qui nous traque et nous espionne sans vergogne, a obtenu le Digital Trust Label n’inspire pas confiance du tout.

    Je suis consterné…

  3. Foxband

    C’est du bidon ! en particulier leurs critères de sécurité et de protection des données.
    La façade d’une philosophie bien particulière, représentant bien les grosses boîtes, certes, mais que le citoyen averti exècre.
    Quelques exemples :

    digitaltrust-label.swiss : veut nous connecter à google.com, fonts.googleapis.com et à gstatic.com
    epfl.ch : veut nous connecter à ajax.googleapis.com, youtube.com et à googletagmanager.com
    vd.ch : veut nous connecter à twitter.com, à fonts.googleapis.com et à google-analytics.com
    Quant à booking.com : https://tosdr.org/en/service/4514

    Le plus grave, et de très loin, dans ces exemples étant le Canton de Vaud fricotant avec Google Analytics – le site de la Confédération, bien que voulant nous connecter à Twitter et à YouTube, a le mérite d’utiliser Matomo en lieu et place de Google Analytics, du moins sur une partie du site.

    1. aha..je le savais..Bonne analyse. Qui a besoin de Google si c’est pas pour espionner ces visiteurs ? J’ai utilisé Matomo à la place de GA aussi.

  4. Kiwi

    Un Label de garantie de confiance et services numériques fiables, vraiment ?

    Ce que Swiss Digital Initiative ne nous dit pas est que…
    Les audits sont réaliser uniquement sur papier
    Les critères prédéfinis ne sont pas testés
    On ne peut donc pas voir si les critères prédéfinis soient remplis et respecter
    C’est le professeur Reinhold Riedi, gestion en informatique, de l’école technique de Berne qui le dit !

    De plus, il faut savoir que ce Label utilise des services de Google connu pour prélever des donnés en les utilisant a leur profit.

    Sachant que les services Google favorisent le contournement des mécanismes de sécurité. Voir Le rapport 2020-2 du Centre national pour la cybersécurité (NCSC) est très révélateur.

    Et, le fait que Swisscom, qui nous traque et nous espionne sans vergogne, a obtenu le Digital Trust Label n’inspire pas confiance du tout.

    Je suis consterné…

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