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Société de l’information: faut-il répondre à tous ses courriels?

Inbox par Gmail.
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Notre société de l’information souvent gangrenée par des algorithmes poussifs au service de marqueteurs peu scrupuleux nous submerge d’informations pas toujours sollicitées. Parfois, certains cas sont plus problématiques comme le constate le soussigné. Peut-on donc ignorer certains messages et choisir de ne pas y répondre?

Pour commencer, il faut poser un cadre très simple. Pendant des années, nous nous sommes entretenus avec un seul interlocuteur à la fois, notamment au téléphone. Aujourd’hui, dans certaines organisations, le combiné numérique continue de sonner même si vous êtes déjà en ligne, ce qui laisse à penser que votre interlocuteur ne veut pas vous répondre. Encore un chef-d’œuvre de programmeurs quelque peu autistes. Nous n’avons qu’un cerveau et deux oreilles…

La dysmétrie de l’information

Et puis, notre société numérique permet l’absurdité fondamentale à l’origine de cette avalanche de courriels parfois non sollicités: la dysmétrie. Ainsi théoriquement, un utilisateur peut recevoir des courriels de l’ensemble des autres utilisateurs de l’internet. D’ailleurs, c’est ce qui permet, sur un autre tableau, les attaques de type DDos…

Poussé à l’absurde, on peut donc imaginer un internaute recevoir une infinité de messages qu’il devrait traiter. Ce n’est pas humain! Et même avec l’aide d’un peu d’intelligence artificielle, une telle masse d’informations n’est pas gérable. Poussé é l’extrême, cet exemple montre que non, il ne faut pas réponde à tous ses messages!

Ces cas à la limite…

Voilà pour la théorie. Dans la pratique, certains cas sont plus complexes à gérer. Ainsi certains fournisseurs de prestations de toute nature vous écrivent une fois, deux fois, trois fois, voir cinq ou six fois pour vous proposer leurs talents de référenceurs de webdesigners et autres. Évidemment, sans que vous les ayez sollicités…

Alors que faire? Régulièrement confronté à cette montagne de messages, je ne réponds pas à ces offres, souvent d’ailleurs pas signée correctement avec une vraie raison sociale, le nom complet de la personne, son titre, son adresse, son téléphone, etc. Incroyable d’ailleurs tous ces courriels professionnels dépourvus ne serait-ce que des coordonnées téléphoniques de votre interlocuteur. Une raison de plus de ne pas répondre.

Xavier Studer

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