
La signature électronique fait péniblement son chemin en Suisse, à la traîne. Sur un marché morose, Swisscom a lancé il y a quelques mois sa version de la signature électronique baptisée «Swisscom Sign», intégrée directement dans l’application My Swisscom.
Swisscom Sign utilise la signature électronique qualifiée (SEQ), qui a la même valeur juridique qu’une signature manuscrite, selon le droit suisse cité par cet expert de KPMG. Cela permet de signer électroniquement une grande variété de documents comme des contrats de travail, de location ou des documents bancaires.
Un marché en développement
Swisscom, qui a communiqué sur ce thème, n’est pas seul sur ce marché en Suisse. D’autres acteurs comme QuoVadis Trustlink, SwissSign ou l’Office fédéral de l’informatique et de la télécommunication (OFIT) gèrent également des solutions de signature électronique à différents niveaux.
Malgré ces initiatives, la Suisse accuse un certain retard en matière de numérisation des processus administratifs, comme expliqué par BDO. L’adoption d’une signature électronique qualifiée simple et largement acceptée est considérée comme un élément important pour réussir la transition vers des processus entièrement numériques.
Avantages et limites
Les avantages de la signature électronique sont nombreux: gain de temps, économies de papier et de frais postaux ou encore meilleure protection contre les manipulations. Cependant, certaines limites subsistent. Par exemple, la signature électronique est parfois complexe à utiliser dans certains logiciels.
A l’avenir, on peut s’attendre à ce que l’utilisation de la signature électronique se généralise. La rapidité d’implémentation de cette technologie dépendra également de sa capacité à s’intégrer harmonieusement dans les processus existants des entreprises et des administrations.
XS
Pour vérifier une signature, utilisez cet outil de la Confédération.