
Les grands noms de l’intelligence artificielle (IA) nous promettent monts et merveilles avec l’avènement de l’IA agentique, c’est-à-dire d’algorithmes capables de prendre des décisions. Il devient possible d’organiser ses vacances, une sortie, voire son mariage sans rien faire. Réel progrès technologique ou perte totale de contrôle?
L’IA agentique désigne une forme d’IA dotée d’une certaine autonomie, capable de planifier, d’exécuter des actions et de gérer des priorités complexes. Contrairement aux outils classiques, qui se limitent à répondre à une question ou à accomplir une tâche précise, ces nouveaux agents peuvent anticiper les besoins, croiser des informations et prendre des initiatives à la place de l’utilisateur.
Un accompagnement technologique séduisant
Pour l’utilisateur, la promesse semble alléchante: fini les heures passées à comparer les billets d’avion, à réserver des hôtels ou à gérer des invitations à un événement familial. L’agent intelligent s’occupe de tout, du choix des destinations jusqu’à la gestion des préférences alimentaires de chaque invité.
Mais dans les faits, l’IA agentique n’a pas encore tenu toutes ses promesses. La coordination entre différents services, l’interprétation subtile des besoins humains et la personnalisation réelle peinent à atteindre la simplicité annoncée, malgré des exemples séduisants présentés par les grandes entreprises du secteur.
Avancée ou gadget numérique?
De nombreux experts soulignent le risque de dépendance envers ces assistants automatisés. Si l’autonomie offerte par l’IA agentique facilite vraiment le quotidien, elle soustrait aussi à l’individu une part du contrôle sur ses choix, tout en posant la question de la confidentialité des données.
L’essor de ces systèmes interroge également le modèle économique des fournisseurs, qui privilégient de plus en plus des offres pour les entreprises, en leur promettant gains de productivité et automatisation des tâches administratives. Pourtant, il reste à savoir si cette nouvelle couche technologique s’imposera dans nos usages quotidiens.
Vers quelle société numérique?
Au final, l’IA agentique promet une vie plus simple et mieux organisée, à condition de faire confiance à des algorithmes qui évoluent souvent loin du regard de l’utilisateur. Faut-il y voir le signe d’un véritable progrès, ou une nouvelle façon de nous rendre dépendants de la technologie?
Seule une adoption murie, accompagnée d’un regard critique, permettra de distinguer la prouesse technique de la véritable avancée pour le citoyen. La vigilance reste de mise pour ne pas troquer sa liberté de choix contre une illusion de confort numérique. Une certitude: on ne peut arrêter les technologies qu’il faut s’efforcer d’utiliser avec discernement.
XS
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J’utilise Chatgpt, Gemini et copilot tout les jours et il y a encore BEAUCOUP d’erreurs dans les informations.
A part pour du code informatique (car là on détecte tout de suite si cela ne fonctionne pas), le reste est encore trop imparfait pour que je risque de demander des vacances à Paris, et qu’il m’envois à Paris au Texas ! 😅
Eh bien esperons-le !
« Seule une adoption murie, accompagnée d’un regard critique, permettra de distinguer la prouesse technique de la véritable avancée pour le citoyen. La vigilance reste de mise pour ne pas troquer sa liberté de choix contre une illusion de confort numérique. Une certitude: on ne peut arrêter les technologies qu’il faut s’efforcer d’utiliser avec discernement. »
Ce n’est que le début …
OpenAI says ChatGPT users send over 2.5 billion prompts every day
https://www.theverge.com/news/710867/openai-chatgpt-daily-prompts-2-billion