C’est historique. Linux dépasse désormais les 5% de parts de marché des ordinateurs de bureau aux Etats-Unis. Très lentement, le protéiforme et complexe Linux se fraie un chemin sur les postes de travail, toujours dominés par l’hégémonique Microsoft. Ce chiffre symbolique symbolise l’accélération d’un mouvement discret, mais continu, qui secoue des habitudes trop bien ancrées.
Selon les derniers résultats de StatCounter, Linux atteint 5,03% de parts de marché dans le domaine des PC en juin 2025, son plus haut niveau jamais atteint. Ce bond reflète peut-être une prise de conscience collective face aux limites et aux contraintes de Windows, en particulier la version 11 qui exige trop souvent du matériel récent ou compatible.
Aux Etats-Unis, ce passage des 5% sonne comme un signal fort. Si l’on y ajoute Chrome OS, une variante dérivée de Linux, orientée simplicité, la famille Linux atteint près de 8% du marché, ce qui marque un tournant pour l’informatique grand public. Et on ne parle même pas d’Android, lui aussi dérivé de Linux…
Windows 11, un frein à l’innovation?
De nombreux utilisateurs se retrouvent dans l’incapacité d’installer Windows 11 faute de compatibilité matérielle, ce qui provoque frustration et incompréhension. Entre l’obsolescence programmée des machines sous Windows 10 et la multiplication des mises à jour problématiques, la fidélité à l’environnement Windows s’effrite peu à peu.
Linux, quant à lui, séduit par sa gratuité, sa souplesse et la possibilité de redonner une seconde vie à du matériel ancien. Les différentes distributions — Ubuntu, Fedora ou Mint, pour ne citer qu’elles — misent sur la simplicité d’utilisation et des interfaces modernes pour conquérir un public plus large.
Mouvement de fond, mais freins persistants
Ce succès reste toutefois à relativiser. Si Linux séduit par ses qualités, la compatibilité logicielle, notamment pour des programmes professionnels ou des jeux vidéo, ainsi que certaines habitudes ancrées, ralentissent encore son adoption à grande échelle. Sans compter que, parfois, il faut un peu bricoler pour que tout fonctionne.
La route s’annonce longue, mais l’essor de solutions libres, l’intérêt croissant pour la protection des données personnelles et la volonté de réduire les coûts dans les entreprises pourraient bien donner un nouveau souffle à Linux sur nos ordinateurs. Les Etats soucieux de confidentialité et d’indépendance et l’Europe ont un rôle majeur à jouer dans le développement de solutions indépendantes de produits souvent en position de monopole…
XS
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… Dommage que l’installation d’Ubuntu ne soit pas « facile », à la portée des novices. Le passage au Windows 11 est une super-occasion pour la mise en avant de Linux. AE
De toute les versions de Windows, il y eu cet appel vers Linux pour une seconde vie… qui dure quelques heures/jours et finit par acquérir un nouveau pc windows ou mac selon ces moyens ou/et affinitées.
La part de Linux augmente car windows professionnel permet d’installer et d’utiliser Windows Subsystem Linux (WSL)
Cela dit, Linux est effectivement devenu légèrement plus simple grace aux installations simplifiées des logiciels par paquet (package).
Testé l’autre jour AnduinOS (un linux proche de l’interface windows (UI) imprimante HP Jet d’encre détectée mais impossible de sortir une impression…
solution… en ligne de commande:
sudo apt update
sudo apt install cups printer-driver-all hplip pyqt5-dev-tools pyqt5-dev
sudo systemctl enable –now cups
Or try adding it via:
system-config-printer
Or with:
hp-setup
Je travaille sur Linux sur les servers. J’ai aussi une certification Linux. C’est des super OS, mais le temps de formation est très long pour les maîtriser.
Pour le grand public, je vois plusieurs freins. D’abord, les ordinateurs sont livrés avec Windows ou Apple. Si on veut développer Linux, il faut que l’UE oblige les constructeurs à vendre les ordinateurs sans OS (ou laisser le choix lors de la commande).
Ensuite, il faut que les distributions progressent au niveau de l’interface utilisateur. C’est fonctionnelle, mais cela manque quand même un peu de modernité et de simplicité. Je conseille Ubuntu pour les novices.
Au niveau des entreprises, on manque de compétences sur Linux, tant au niveau des utilisateurs que du personnel IT. De plus, bcp de logiciels professionnels requièrent encore Windows, bien que de plus en plus de logiciels soient présents dans le Cloud et accessibles via un navigateur.
Linux reste essentiellement pour les développeurs/inventeurs avant tout pour sa souplesse indéniable.
Voici une preuve et aveu:
https://developers.hp.com/hp-linux-imaging-and-printing
et l’aspect sécurité, n’est plus un dongeon comme souvent prétendu à tort. Car tout ce qui est connecté est vulnérable quelque soit le système avec tous ces pirates et programmeurs véreux qui sont main dans la main pour y inclure des accès privilégiés par attaques à nous pourrir la vie et ralentisse nos terminaux et serveurs.
La dernière en date, la pourriture nous pourris les dns. Les pirates n’ont vraiment plus aucun scrupules.
Nous approchons dangereusement de skynet et l’europe (RGPD et tout le taint toin de speudo vie privée qui ne sert qu’aux criminels et magouilleurs de tout poils) et aussi pourri les applications de gogl maps avec de la merdification (Enshittification)
L’Europe va beaucoup trop loin et se tire une balle dans le pied.
En entreprise Linux sur les postes utilisateurs est utilisable mais pas à 100% malheureusement.
Pour l’OS: Ubuntu ou Mint
Pour la bureautique: OnlyOffice vs OpenOffice
Pour les mails: Webmail ou thunderbird
Téléphonie via softphone: webclient ou application si dispo (MAIS les casques Yealink, Jabra, etc… n’ont pas encore sorti d’app pour gérer les boutons de fonctions donc utilisation limitée)
Imprimante: Générique printer driver! Manque trop de driver constructeur (marque de l’imprimante)
Application métier: Encore trop d’appli non développée en mode web mais 100% en .exe donc pas utilisable
En résumé, il manque encore trop de chose pour pouvoir permettre aux entreprises de pouvoir se passer de Windows ou MacOS!