Les cartes SIM virtuelles (eSIM) et les cartes locales représentent aujourd’hui la solution la plus efficace pour éviter les tarifs exorbitants de nos opérateurs suisses en situation de roaming (itinérance). Ces alternatives permettent de réduire drastiquement les coûts de données mobiles à l’étranger, particulièrement vers les destinations lointaines.

Cependant, cette stratégie présente un inconvénient majeur: elle ne permet pas de recevoir des appels et SMS sur son numéro habituel à moindres coûts. Cette limitation peut s’avérer problématique pour les professionnels, lors d’urgences familiales ou lors de changements de vols, par exemple avec Swiss… Il reste nécessaire de pouvoir être joint en permanence.

Précautions avant le départ

Pour les appels, il est possible de choisir une option ad hoc auprès de son opérateur pour limiter la casse et de faire transiter le data vers une eSIM. Une préparation minutieuse s’impose avant d’activer une carte SIM locale ou virtuelle. Il peut être nécessaire d’informer ses proches, collègues et services bancaires du changement temporaire de numéro, si l’on se tourne vers ce choix.

La redirection d’appels vers le numéro local constitue alors une option, mais soyez vigilant aux coûts cachés. Certains opérateurs facturent cette redirection comme un appel international, ce qui peut rapidement faire exploser la facture. Là aussi, avant de partir, il est nécessaire d’étudier en profondeur les tarifs toujours très, très compliqués de nos chers opérateurs…

Les solutions hybrides alternatives

Une approche alternative consiste à maintenir sa carte SIM principale en mode avion, tout en activant uniquement le Wi-Fi (presque impossibles à sécuriser) et le trafic de données par l’eSIM. Cette configuration permet de recevoir les appels via des applications comme WhatsApp ou FaceTime, sans générer de frais de roaming.

Les forfaits internationaux des opérateurs suisses peuvent également servir de solution de secours ponctuelle. Bien que coûteux, ils restent utiles pour quelques jours critiques où la joignabilité sur le numéro principal s’avère indispensable. Quand sera-t-il possible de mettre fin à certains tarifs d’usuriers? Visiblement, la concurrence est encore insuffisante. Mais comment faire jouer la concurrence sur un numéro dépendant de notre opérateur? J’ai quelques pistes… Par exemple, pouvoir changer d’opérateur en 24 heures.

XS