La marque Orange en Suisse sous licence? Thomas Sieber s’explique

  • Dernière modification de la publication :30/12/2012
  • Commentaires de la publication :5 commentaires
Thomas Sieber, patron d'Orange Suisse.
Thomas Sieber.

J’ai eu une discussion très intéressante jeudi soir lors de l’Orange Cinéma de Genève (L’art d’aimer d’Emmanuel Mouret était au programme) avec Thomas Sieber, l’actuel patron de la filiale suisse de France Telecom. Il m’a expliqué qu’il était agréablement surpris par l’effet de l’annonce de la cession d’Orange en Suisse.

La vente décidée par le géant français suscite beaucoup d’intérêt selon lui, même s’il concède qu’il faudra voir dans quelle mesure cette curiosité se transformera en offre concrète. Il m’a d’ailleurs confirmé que le revenu par utilisateur des clients d’Orange restait le plus élevé en Suisse. Il se dit ouvert à toutes les solutions…


Marque sous licence, selon Thomas Sieber

Parmi celles évoquées, il m’a expliqué qu’il n’était pas exclu qu’un fonds d’investissement rachète Orange et que la marque Orange soit cédée sous licence, ce qui serait l’idéal pour la clientèle et les entreprises puisque ça ne chamboulerait pas la marche des affaires.

Concernant une éventuelle cession à UPC-Cablecom, il m’a expliqué que tout restait possible puisque, selon moi ce serait la meilleure solution pour le marché suisse car présentant un maximum de synergies.  Selon Bloomberg, Liberty Global, propriétaire d’UPC préparerait une offre.
Préparer l’avenir

Il faut d’ailleurs préciser deux choses. Premièrement, en 2005, Cablecom avait lancé en collaboration avec Sunrise une offre mobile prépayée. Ensuite, Cablecom venait d’annoncer son intérêt à collaborer avec Orange avant l’annonce de la vente.

Pour terminer, Liberty Global propose plusieurs offres à l’étranger sur le mobile en tant que MVNO. Alors comme me le disait M. Sieber, le rachat d’Orange en Suisse pourrait être un essai intéressant. Reste à savoir si ce groupe désirera investir deux milliards… Mais n’est-ce pas la meilleure façon de préparer l’avenir sur un marché qui reste juteux?

Xavier Studer

 

Liberty Global dans le monde en 2010.
Liberty Global dans le monde en 2010.

Cet article a 5 commentaires

  1. Tricoline

    Halucinant ces dirigeants qui gardent le sourire alors que tout ne roule pas si bien que cela !
    “tout va bien madame la marquise … Le Chateau est en feu, mais tout va bien …”
    Incroyable mais vrai 🙂

    1. Xavier Studer

      Il faut dire que c’est une photo d’archives…

  2. jhos

    je vois pas upc racheter orange et investir 2milliards ,je dirais plutôt un opérateur existant comme sunrise prendre le relais ,sous conditions bien sur….

    1. Xavier Studer

      Ce ne serait pas une bonne idée car ça conduirait à un néfaste duopole. Bon, ce serait mieux qu’entre deux opérateurs historiques, mais insuffisant.

  3. Saimon

    Par pitié, que l’on arrête de nous faire croire qu’un paysage télécom à deux opérateurs mobiles est la panacée! Les réseaux mobiles actuels sont largement amortis, même avec les investissements consentis pour la 3G. Quant à UPC, 2 milliards c’est à la fois beaucoup et peu, pour une entreprise qui a des millions de clients qui payent chaque mois leur abonnement au téléreseau sans broncher.

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