Nokia lance sur le marché suisse le Nokia N9 propulsé par MeeGo, comme expliqué dans ces premières impressions. Cet appareil réalisé dans une coque monobloc en polycarbonate est tout à fait en phase avec les derniers modèles haut de gamme de la marque. La finition est particulièrement soignée. Test.
Ce design a évidemment un prix puisqu’il n’est pas possible de changer la batterie, d’introduire de la mémoire supplémentaire ou encore de relier le cellulaire à une TV en HDMI par un port dédié, comme sur d’autres téléphones du Finlandais. Le spot du Finlandais.
Démarrage en douceur
La configuration est simple. Et dès le démarrage de Meego, on comprend que ce système aurait pu s’imposer sur le marché s’il était sorti ne serait ce qu’il y a deux ans. Le tout est d’une fluidité et d‘une rapidité remarquables. L’écran OLED magnifique.
La navigation se fait entièrement avec les doigts. Le N9 n’est pas pourvu de bouton en façade. Un glissement sur l’écran de son côté droit vers la gauche permet de revenir en arrière ou de passer d’un écran à l’autre. Mis à part quelques petits cas, le concept fonctionne bien.
Navigateur plutôt véloce
Sur internet, pas de Flash, donc un internet pauvre, mais plutôt rapide. C’est probablement le navigateur le plus réactif conçu jusqu’ici par Nokia. Il rivalise presque avec les modèles les plus réactifs du moment. Enfin. La configuration d’un GMail ne pose aucun problème.
Côté photo et vidéo, le capteur de huit millions de pixels (Carl Zeiss) produit de bons résultats. Il est simple à utiliser et dispose de menus bien conçus avec des options utiles. La galerie photo permet de visionner ses clichés et ses vidéos HD sans accroc.
Store peu garni
Du côté du marché aux applications, ce n’est évidemment pas Byzance, d’autant plus que la marque a déjà annoncé que le système d’exploitation de cet appareil ne serait pas réutilisé. Certes des centaines d’applications produites pour Symbian sont compatibles. On retrouve des programmes pour Facebook, Skype ou Twitter.
Pour se convaincre de la puissance de l’appareil, il suffit de jouer quelques instants à un petit jeu mettant en scène des vaisseaux spatiaux fourni avec l’appareil. Je dois dire que le graphisme et la fluidité de ce petit jeu produisent leur effet. Idem pour le jeu de voiture NFS Shift.
Nokia Connect
Côté musique, il est facile de récupérer sa musique d’iTunes grâce au petit logiciel Nokia Link puisqu’il n’est pas possible de synchroniser le Nokia N9 avec OVI pour PC. Dommage. L’absence de tuner FM est regrettable. Il aurait été plus utile que la puce NFC. Les écouteurs, sans embouts en silicone, sont corrects.
Au final, il reste un bel objet de design et un système qui aurait pu être prometteur. J’ai beaucoup aimé le Nokia N9, qui arrive toutefois trop tard. Si vous le voyez en magasin, allez l’essayer juste pour le plaisir qu’on éprouve à le manipuler ou à le tenir en mains… Une coque en plastique est fournie avec l’appareil.
Xavier Studer