La commercialisation exclusive du Samsung Galaxy Nexus (test) en Suisse par Sunrise est vertement critiquée par une poignée d’internautes. Ils reprochent aux responsables des shops du challenger helvétique des télécoms de réserver les appareils disponibles pour de nouveaux clients.
Pourtant, sur le site internet de l’opérateur, il est tout à fait possible de commander, sans abonnement, le cellulaire pour un prix de 648 francs, comme me l’a fait remarquer l’un d’entre eux. Il est d’ailleurs aussi possible de choisir l’abonnement le plus adapté de 25 à 140 francs par mois. Il suffit de cliquer…. A priori, il n’y a donc pas de raison de s’exciter, d’autant plus que…
Le Galaxy Nexus est proposé sur internet par de nombreux marchands, parfois pour un prix légèrement inférieur, comme on peut le constater sur toppreise.ch. Les abonnés d’autres opérateurs peuvent même parfois bénéficier de conditions avantageuses en prolongeant leur abonnement. Par ailleurs, Sunrise profite d’une exclusivité limitée dans le temps.
Forte demande
Bref. Sunrise semble disposer d’un nombre limité de pièces et semble donc privilégier l’arrivée de nouveaux clients dans ses 100 magasins. C’est une approche commerciale comme une autre, d’autant plus qu’il est possible d’acquérir sans condition l’appareil sur la toile… Evidemment, certains souhaiteraient pouvoir acheter cet appareil directement chez Orange ou Swisscom…
Voici les précisions de Tobias Kistner, porte-parole: «La demande du Nexus de la part de nos clients est particulièrement grande. Le téléphone est vendu avec et sans abonnement. Il n’existe pas de directive générale pour les Sunrise centers de ne pas vendre ce portable sans abonnement. Toutefois, la quantité de Galaxy Nexus que nous avons reçu par Samsung était restreinte et chacun de nos 100 shops n’a reçu qu’un nombre assez limité de ce téléphone pour le moment. Les clients qui s’intéressent à acheter un téléphone portable sans contrat ont la possibilité de s’adresser aux Sunrise centers ou de jeter un coup d’oeil à notre shop en ligne.»
Xavier Studer