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Le Sony Ericsson Xperia arc S sur le gril: test complet

Xperia arc S de Sony Ericsson: un design à couper le souffle.
Xperia arc S de Sony Ericsson: un design à couper le souffle.

Contrairement aux «smartphones» ordinaires, le Sony Ericsson Xperia arc S est taillé dans des matériaux modernes. Pris en main, il donne une impression de légèreté d’autant plus agréable que le design est travaillé.

Certains trouveront ce choix discutable puisque certains éléments font un peu cheap, certes. Le test complet d’un modèle qui dépasse à peine les 400 francs en Suisse!

A peine allumé, son magnifique écran de 4,2 pouces séduit, d’autant plus que grâce à la technologie Bravia Engine, les couleurs sont très naturelles. Peut-être plus que sur un Samsung Galaxy SII, un brin plus chaudes. Une telle taille d’écran me semble absolument nécessaire aujourd’hui pour tout smartphone moderne tant l’affichage en est amélioré, notamment sur internet.

L’interface de Sony Ericcson est fluidissime, comme je l’ai déjà dit. Lorsqu’on passe d’un menu à l’autre: aucune saccade, rien. Même le widget pour les photographies fonctionne parfaitement. Visiblement, ce constructeur qui propose la très puissante version 2.3.4 d’Android (et qui promet Android 4.0 pour le début 2012) a particulièrement soigné l’interaction matériel — logiciel.

Xperia arc S: des options qui n’ont rien d’ordinaire…

L’Xperia arc S affiche huit millions de pixels et une foule de fonctionnalités absente des «smartphones» ordinaires. Il possède un mode panorama (même 3D). Il est possible de corriger la balance des blancs, de détecter les sourires. Comme sur un compact on peut choisir des modes de scène différents. Certains prétendus concurrents sont loin derrière.

A l’usage, il faut être un peu patient pour réaliser un panorama par simple déplacement latéral (ou en hauteur) de l’appareil. Là aussi, on est loin de certains «smartphones» ordinaires. Côté qualité photo, cet appareil donne des résultats comparables aux meilleurs modèles du moment. Il est particulièrement sensible en basse lumière, même si le résultat est souvent passablement bruité.

Pour ce qui est de la vidéo, il ne fait que du 720p (dommage, le 1080p se généralise même chez les traîne-savates!), mais il le fait plutôt bien. Il possède des fonctionnalités avancées comme la stabilisation ou encore un mode torche qui peut être bien pratique. Quelques raffinements comme le mode de mise au point (infini, visage, auto) le distinguent clairement des «smartphones» ordinaires.

Rapide, mais parfois un peu saccadé

Et sur internet? Grâce à son processeur simple cœur (dommage qu’il ne soit pas double) cadencé à 1,4 Ghz, il surfe aussi vite que les meilleurs modèles. Et contrairement aux «smartphones» ordinaires, il affiche l’internet riche et s’affranchit sans difficulté de la lecture des vidéos de la TSR…

Globalement l’Xperia arc S est très rapide sur la toile. Il rivalise sans problème avec un Galaxy SII qui reste aujourd’hui probablement le meilleur étalon puisque capable d’afficher rapidement presque toutes les subtilités de la toile. Parfois, il est même un poil plus rapide que le Samsung Galaxy S II malgré une puce simple cœur…

Le double cœur complètement inutile? Non. Lorsqu’on zoome ou qu’on fait défiler les pages très rapidement (comme seul Android est capable de le faire), le résultat est un peu saccadé sur cet Xperia arc S. Une puissance qui pourrait aussi manquer sur les jeux. Ce Sony Ericsson réalise ainsi un score de 1600 sur Quadrant contre presque 3200 pour le Galaxy SII…

Tuner FM, DLNA, Google Maps 6.0!

Côté multimédia, l’Xperia arc S n’a rien d’un «smartphone» ordinaire. Il possède ainsi la navigation routière gratuite de Google (gare au prix des données comme les cartes viennent de la toile) et l’excellent Google Maps 6.0 (avec la navigation dans certains bâtiments!), réservé aux meilleurs modèles du moment…

Côté audio, on signalera les bons écouteurs équipés d’embouts en silicone. Contrairement aux «smartphones» ordinaires, il possède un tuner FM RDS de série, une sortie mini HDMI (dommage que l’adaptateur ne soit pas fourni) et une connectique universelle DLNA pour ne pas être tributaire des produits d’un seul fabricant… La batterie est aussi amovible malgré la finesse de l’engin…

Au final, même si un double processeur aurait été le bienvenu (un truc de geeks), ce Sony Ericsson Xperia arc S, à l’autonomie correcte, m’a produit une belle impression. Le constructeur qui deviendra bientôt Sony tout court montre un évident savoir-faire industriel qui manque aux designers de «smartphones» ordinaires qui peinent à positionner leur antenne… Le tout vendu à peine plus de 400 francs en Suisse…

Xavier Studer

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