J’ai peut-être été un peu dur lors de ma première note sur le Taïwanais HTC qui a dévoilé sa nouvelle gamme One à Barcelone lors du Mobile World Congress (MWC). J’ai eu depuis l’occasion de tester en peu plus en profondeur les deux modèles les plus puissants et ça décoiffe.
L’interface, malgré HTC Sense 4.0, est fluide et rapide sur Android 4.0. Dommage que l’appareil ne dispose que d’un giga de mémoire principale, ce qui pourrait éventuellement bloquer des mises à jour… On sait que c’est le point faible d’HTC. Reste un appareil photo assez incroyable!
Ce n’était jusqu’à peu pas le point fort d’HTC. Et là, même si le capteur n’affiche que huit millions de pixels, il permet de prendre des photos en mode rafale comme une mitrailleuse. Le déclenchement est hyper rapide et lorsqu’on laisse le doigt sur le bouton, on se retrouve avec une bonne dizaine de photos…
Une interface optimisée
L’interface a d’ailleurs été réfléchie pour un tel fonctionnement. Après avoir choisi LA Photo qui nous intéresse, on peut d’un clic effacer toutes les autres de la même série. Le résultat est par ailleurs excellent, la balance des blancs semble vraiment maîtrisée. Le piqué semble bon.
En mode vidéo, une petite innovation n’est pas triste non plus. Il est possible pendant la prise de vue, ou après de prendre une ou des photos d’un moment particulièrement intéressant. Et ça semble marcher sans problème. Le tout est fluide et semble impeccable en Full HD.
Quatre coeurs?
Je dois dire que j’ai été d’autant plus impressionné que la finition du HTC One S noir est stupéfiante. En métal recouvert d’une substance anodisée, il semble inrayable d’après la personne chargée de la présentation. HTC remonte donc dans mon estime… A tester à tout prix plus en profondeur.
Enfin, je n’ai pas constaté de différence flagrante de rapidité entre le HTC One X et HTC One S équipés respectivement de puces à quatre et à deux cœurs… Cette course à la puissance n’est-elle donc que du marketing? Certains observateurs très bien renseignés m’ont même soufflé que la différence n’était pas visible sur les smartphones…
Xavier Studer, de retour de Barcelone