La possible nocivité des ondes électromagnétiques, et particulièrement celles des cellulaires, continue de faire couleur beaucoup d’encre. Nos experts suisses de l’Office fédéral de l’environnement (OFEV) y vont aussi de leur petite synthèse de la situation actuelle, rendue publique mercredi.
Visiblement, le concept d'”hypersensibilité électromagnétique” a de la peine à percer, selon le résumé disponible sur cette page. Je reproduis d’ailleurs ci-dessous in extenso la conclusion de l’étude qui vaut la peine d’être lue! Les opérateurs vont probablement se délecter à la lecture de ce résumé officiel.
“A l’heure actuelle, les méthodes scientifiques n’ont pas permis de prouver que les troubles ressentis par les personnes électrosensibles découlent d’une exposition quotidienne aux champs électromagnétiques (CEM). En ce qui concerne les troubles aigus, il est possible d’affirmer que l’exposition aux CEM n’est pas en cause pour la grande majorité de ces personnes au moins. Les quelques études existantes n’ont pas permis de déterminer si l’exposition aux CEM a réellement un effet néfaste chez certains sujets. Pour pouvoir exclure tout lien entre les CEM et les troubles ressentis, il faudrait réaliser des études répétées en double aveugle sur la même personne.”
“Il est difficile de prouver que l’exposition aux CEM peut entraîner des effets à long terme sur l’état de santé et le bien-être des personnes électrosensibles. Lors des études d’observation, l’effet nocebo est difficilement évitable, car il est souvent impossible que les participants ne connaissent pas l’exposition à laquelle ils sont soumis.”
“Rien ne prouve que les personnes électrosensibles réagissent de manière plus sensible aux CEM que le reste de la population, c’est pourquoi il convient de prendre en considération tous les groupes de personnes lors de futures études. Du point de vue scientifique, on peut considérer que la population, y compris les personnes électrosensibles, est protégée des effets directs de l’exposition aux CEM sur la santé. Néanmoins, étant donné le manque d’analyses ciblées, il n’est pas possible de rejeter totalement l’hypothèse qu’il existe des personnes véritablement gênées dans leur bien-être par les CEM autorisés.”
Ca fait très ésotérique cet instrument. La baguette du sourcier moderne?
Et encore une étude dirigée de plus… Et qui a payé ce genre de conclusion fédérale? Nous.
Ils feraient mieux de ne rien faire que de faire pour conclure à rien de bien formidable ou des choses dont on pouvait bien se douter.
Je me souviens de mon Nokia 3300 qui me faisait mal a la tete après 1 minute de conversation. Dès que je le changeais d’oreilles, le mal de tête se déplacait.
Mais si ces gentils rapports disent que ce n’est pas vrai….
fallait descendre le volume
Oh comme c’est drôle…. O_o
Moi c’est pareil, lorsque j’ai ma belle-mère au téléphone, un terrible mal de tête me prend d’un coup, malheureusement, il persiste après le coup de fil…. Blague à part, il est terriblement difficile de quantifier avec des méthode scientifiques les troubles ressentis par les personnes hypersensibles au différents rayonnements électromagnétiques. C’est tellement différent d’une personne à l’autre, de plus, comment mesurer un ressentis, une gêne ou une fatigue due à un rayonnement? La seule chose qui est sûre, c’est que cette gêne existe chez certaines personnes, que l’on y croit ou non. Et l’on ne se rend pas compte de tout ce qui rayonne dans notre entourage. J’ai lu, par exemple, une test de rayonnement sur les adaptateurs réseau CPL, qui, à mon grand étonnement, rayonnent beaucoup plus que le wifi. Enfin bon, en verra dans quelques années si tout cet electrosmog aura comme conséquences sur notre santé.
Lors d’une conférence sur le perturbateurs endocrinien la professeure qui étudie ce sujet à listé une série de symptômes qui sont quasi identiques aux symptômes des personnes qui souffrent d’électrosensibilité. Nous sommes donc face à un phénomène que les cellules de notre corps ne reconnaissent pas et notre corps réagit par des réactions de stress. Et étant donné que les problèmes de santé dus à l’environnement sont multifactorielles, une preuve scientifique absolue ne peut être attendue.