De retour d’un voyage au Açores, je dois dire que j’ai pour le moins été déçu du GPS TomTom embarqué sur ma Renault de location. Je trouve qu’à l’ère du livre électronique et des réseaux mobiles, il est incroyable d’être moins bien guidé que par une simple carte en papier.
Cette région ultrapériphérique de l’Union européenne, faisant partie du Portugal mais bénéficiant d’une certaine autonomie, a passablement modernisé son réseau routier ces dernières années. Et il est stupéfiant de constater qu’un GPS routier embarqué dans une voiture neuve n’en sache rien…
Le papier plus efficace
Sur São Miguel, le TomTom me situait donc au milieu des champs, ou pas toujours très précis, dans l’océan dans les zones portuaires alors que les simples cartes en papier fourniers par le loueur comportaient ces voies rapides sous formes de projets en construction… Bref, un simple GPS de cellulaire fait au moins aussi bien.
Moralité, il était inutile d’espérer pouvoir utiliser de façon fiable ne serait-ce que la fonctionnalité cartes de ce TomTom sur la plus grande île de l’archipel. Je n’ai évidemment pas épluché la documentation de ce GPS, mais il doit correspondre à la génération Carminat de Renault, et se met à jour par carte SD.
Une option chère et pas fiable!
Lorsqu’on sait ce que coûte une solution embarquée de GPS, je me dis que les cartes certes perfectibles, mais gratuites de Google ne sont pas si mal… Et je trouve décevant qu’un GPS embarqué soit aussi peu précis et si peu à jour. On me rétorquera peut-être que les Açores c’est loin, très loin du continent au milieu de l’Atlantique…
Pourtant la solution est simple. A l’heure de l’internet des machines, une simple carte SIM dans le dispositif suffirait à le maintenir constamment à jour (pour autant que TomTom soit en possession des données cartographiques). Une solution évidente, tant les réseaux mobiles sont d’ailleurs de qualité sur ces îles du bout du monde…
Xavier Studer