Je poursuis mes tests des meilleurs photophones du moment. Je propose ci-contre les résultats d’essais réalisés en extérieur dans de bonnes conditions de lumière. Les quatre clichés ont été mis côté à côté pour permettre une bonne comparaison. Cette fois, aucun filtre n’a été appliqué.
Certaines différences de luminosité peuvent être mises sur le compte du ciel changeant. Il faut en tenir compte. Il est très intéressant de s’arrêter aux détails, au rendu de l’arrière-plan, des feuilles ou de l’herbe. On constatera de grandes différences de piqué ou de colorimétrie. Le vert de l’herbe est très variable…
A ceux qui me reprocheraient de ne pas donner les fichiers originaux en taille réelle du capteur de 41 millions de pixels du Nokia 808 ou du 13 million du Sony Xperia T, je leur demanderai s’ils tirent des affiches mondiales depuis les fichiers de leur réflexe ou d’ils continuent à imprimer des clichés aux dimensions habituelles…
Intéressant en moyenne
Globalement, on constate que pour des cellulaires le résultat est plutôt bon. D’ailleurs cette fois je ne risquerais pas à un éventuel classement. Je me contenterai de souligner que l’organisation d’un tel test est plus délicate qu’on pourrait le penser à première vue.
En effet, si les fonctionnalités sommaires de l’iPhone 5 (HDR, flash et panoramique) limitent drastiquement le nombre de tests possibles, des smartphones plus avancés permettent à l’amateur une multitude de réglages pour solutionner certains problèmes ponctuels.
Sur la plupart de ces cellualires, on peut non seulement choisir manuellement l’exposition, la balance des blancs ou la manière de mesurer la lumière, mais on peut aussi choisir d’activer ou non la stabilisation et certains traitement automatiques du contraste et autres….
Tout en automatique?
On serait alors tenté de dire qu’on fait tout en automatique. Mais même là on peut par exemple choisir une mesure pondérée centrale, spot ou matrice sur un Galaxy SIII ce qui change drastiquement le résultat pour le cliché ci-dessus…
Au final, je constate toutefois que si l’iPhone 5 s’en tire très bien globalement, les autres appareils permettent des réglages toujours très intéressants selon les situations. Après, c’est à chacune de savoir ce qu’il veut faire avec son smartphone…
Xavier Studer