BlackBerry a tiré mercredi ses dernières cartouches pour tenter de regagner des parts de marché sur le segment des smartphones en lançant deux nouveaux modèles. Le BlackBerry Z10 entièrement tactile, ci-contre, et le Q10 avec un clavier, qui arrivera plus tard en 2013. Les deux modèles sont animés par le nouveau système BlackBerry 10, BB10.
Cette annonce, très attendue, fait suite à une très longue période pendant laquelle le Canadien n’a plus présenté de nouveaux produits et continué de perdre des parts de marché, notamment en Europe et aux Etats-Unis. Même s’il reste bénéficiaire, sa position stratégique est très délicate.
Nouveau départ
Le constructeur veut prendre un nouveau départ. Il s’est d’ailleurs renommé BlackBerry pour laisser tomber sa raison sociale globale Research In Motion (RIM): tout un symbole. Mais sera-ce suffisant sur ce marché très dynamique?
Il faut tout de suite préciser que BlackBerry n’a pas fait dans la dentelle. Comme les modèles les plus évolués, il a supprimé tout bouton de sa façade pour miser sur le 100% tactile, comme on peut le constater dans cette démonstration. Lorsqu’on saisit du texte, le système est capable de choisir automatiquement le bon dictionnaire… Le système semble très fluide à l’image de ce que l’on trouve déjà sur sa PlayBook.
Haut de gamme?
Côté spécifications, le Canadien soigne aussi son dernier vaisseau amiral. Ecran de 4,2 pouces HD, processeur à deux coeurs à 1,5 Ghz, çG / LTE, NFC, lecteur de carte, micro-HDMI, 2Go de mémoire vive et un capteur de huit millions de pixels avec différentes fonctions avancées. Il est notamment possible de choisir très facilement la meilleure photo au sein d’une rafale de clichés. Sur le papier tout semble idéal.
Reste à tester ce nouveau venu qui pourrait se refaire une place sur le marché. Alors qu’il est déjà disponible en France, selon le service client de Swisscom, il devrait arriver sur le marché suisse autour du 4 mars, selon ce fil Twitter. Le plus difficile pour BlackBerry sera de se défaire de son image de producteur de cellulaires pour les administrations et Wall Street…
Xavier Studer