Le Mobile World Congress (MWC) de Barcelone regorge de sujets et de produits intéressants pour qui sait chercher un peu. C’est avec un certain étonnement que j’ai découvert chez Fujitsu un écran capacitif réagissant comme un écran résistif, c’est à-dire nécessitant un temps de pression plus long.
A quoi bon? La responsable de la démonstration m’a alors expliqué que certains ainés avaient de la peine à utiliser les écrans capacitifs modernes, trop rapides. Elle m’a alors invité à découvrir le smartphone Stylistic S01 qui sera lancé prochainement en France par Orange…
Bouton d’urgence
Dans un souci de simplification et d’efficacité, toute la navigation se fait verticalement sur l’écran principal où toutes les fonctionnalités principales ont été regroupées. Les icônes d’Android ont été agrandies et simplifiées au maximum. Il est toutefois tout de même possible d’accéder au PlayStore et d’installer des applications.
En cas d’urgence, l’utilisateur peut tirer une sorte de petite languette au dos de l’appareil, ce qui fait retentir une puissante sonnerie tout en passant un appel ou qui envoie un SMS à une personne de confiance. Le produit reprend les critères de différents produits existants sur les marchés de manière originale.
Une abeille pour les plus jeunes
Quelques stands plus loin, j’ai découvert avec un certain amusement un smartphone, toujours sous Android, adapté cette fois aux besoins des plus jeunes. Ce Kyocera Bee, qui a déjà quelques mois au compteur, se distingue par ses teintes colorées et la présence de cinq boutons physiques aisément reconnaissables.
Sur le côté, une petite abeille colorée est fixée au bout d’un fil pour donner un côté ludique à cet objet qui se destine visiblement aux plus jeunes. Kyocera aurait peut-être pu poursuivre l’exercice en simplifiant davantage l’interface, mais l’exercice reste intéressant.
Ces deux tentatives illustrent le soin pris par les constructeurs pour ne manquer aucun segment du marché. Après les geeks, les personnes sportives, voici des smartphones pour les ainés et, disons-le franchement, pour les enfants… Décidément, la société de l’information n’a pas fini de gagner du terrain…
Xavier Studer, de retour de Barcelone