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HTC One: le test d’une autre référence du moment

Le HTC One: puissant, efficace et design.
Le HTC One: puissant, efficace et design.

Sorti il y a quelques mois, le HTC One a été victime de différentes pénuries. Digitec.ch, qui m’a fourni cet exemplaire de test, peut en témoigner. Cela dit, cela valait la peine d’attendre tant ce smartphone, que j’avais déjà eu l’occasion de testouiller à plusieurs reprises, est bourré de qualités. Test complet.

Dès la prise en mains, on réalise qu’HTC a fait un magnifique travail de design. Les deux haut-parleurs de façade et les matériaux choisis produisent le plus bel effet. Dommage que le dos ne soit pas taillé dans du Kevlar ou un autre matériau moins sensible aux rayures, particulièrement pour la version noire.

Lorsqu’on met en service pour la première fois le cellulaire, on a la possibilité d’ajouter différents comptes de réseaux sociaux pour alimenter l’écran d’accueil: BlinkFeed. Cette espèce de super RSS imagé séduira les accros à Facebook et Twitter. Dommage qu’il ne soit pas possible de le personnaliser plus finement pour la Suisse…

L’écran de type LCD Full HD est particulièrement remarquable au soleil où il fait mieux qu’un Samsung Galaxy S4, l’une des références du moment. En mode économie d’énergie, sa luminosité maximale est considérablement réduite, mais cela permet au smartphone de tenir deux bonnes journées d’une utilisation moyenne.

Puissant, complet et original

Animé par Android 4.1.2 et par un processeur similaire à celui du Galaxy s4, il se distingue par sa fluidité et ses performances extrêmes proches de l’étalon de Samsung. Dans les deux cas, on dépasse les 12’000 points sur Quadrant. Côté LTE, l’appareil surfe en 800, 1800 et 2600 Mhz: une évidence, HTC est un constructeur sérieux!

Côté ergonomie, citons que l’appareil ne possède qu’une touche retour à gauche et une autre accueil à droite. Pour accéder aux différentes applications en cours d’utilisation, il faut taper deux fois brièvement sur la touche accueil. Une conception originale qui se laisse apprivoiser facilement. Globalement la surcouche Sense 5.0 est d’ailleurs très réussie.

Sur internet, une telle puissance fait des merveilles: la navigation est agréable, et rapide d’autant plus que la toile est riche grâce au plugin Flash intégré nativement par HTC. Encore une belle leçon donnée aux traine-savates qui se moquent de la qualité et de l’universalité de leur navigateur! Précisons qu’HTC propose toujours pour les pages web traditionnelles un mode de redimensionnement du texte divin (pour les connaisseurs).

Un capteur qui convainc à moitié

Passons au capteur photo Ultrapixels: un terme pompeux qui cache un capteur de quatre millions de pixels, censé faire des étincelles en basse lumière. Que dire? J’en attendais beaucoup plus par rapport à des concurrents affichant 12 ou 13 millions de pixels…

La taille des photocytes permet certes d’obtenir des résultats potables, mais rien de plus. Dans des conditions plus normales, le One produit toutefois de beaux clichés. Les différentes options, notamment les filtres couleur sont les bienvenus.

Produisant de belles vidéos Full HD, le One a plus d’un tour dans son sac. Citons la possibilité de produire des vidéos HDR, à 60 images par seconde ou des séquences en ralenti. Sympa, même si dans ce dernier cas, il est dommage qu’elles ne soient pas Full HD.

Riche, design et endurant

Le HTC One est évidemment équipé d’un bon tuner FM, pas comme certains appareils bridés (ils sont de plus en plus nombreux…). Les écouteurs à embouts de silicone rouge sont excellents. La partie audio, signée beats audio est particulièrement soignée. Il possède aussi un port infrarouge et un mode télécommande universelle fort utile (Certains capteurs avancés qui font la gloire du S4 manquent).

Au final, cet HTC One réalise presque un sans-faute. Dommage toutefois que la batterie soit intégrée et qu’il ne soit pas possible de rajouter de carte micro-SD. Reste un magnifique smartphone au design convaincant et à l’autonomie surprenante dès que le mode d’économie est activé. On comprend pourquoi il s’en est déjà vendu des millions…

Xavier Studer

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