Sony ne cesse de progresser sur le marché des smartphones et des tablettes tactiles. Si son cellulaire Xperia Z est l’une des références actuelles, son ardoise Xperia Tablet Z n’est pas en reste. Pesant moins de 500 grammes pour une diagonale de 10,1 pouces et 6,9 mm d’épaisseur, elle est aussi une référence en matière de design. Test.
En mains, elle ne fait pas son poids comparativement à certaines enclumes du marché, testées récemment ici. Dommage que les bords de l’ardoise, étanche et résistante à la poussière, ne soient peut-être pas des plus agréables. Les matériaux utilisés sont modernes. Le dos, par exemple, est très confortable au toucher: rien à voir avec le verre utilisé pour le smartphone. Gare aux traces de doigt.
Les différents logements pour la carte micro-SD ou la carte SIM de cette ardoise étanche et compatible 4G/LTE sont protégés par de petits clapets. Pas toujours, pratique lorsqu’il s’agit de recharger la tablette ou d’insérer une prise mini-jack. Mais une fois que l’on a localisé les emplacements, on s’y fait.
Puissante, mais pas trop
Le démarrage est rapide. Android 4.1.2 associé à un processeur à quatre cœurs cadencé à 1,5 Ghz ainsi que 2 Go de mémoire vive confère réactivité et puissance au produit. Côté benchmark, on arrive à 7500 points environ sur Quadrant: ce n’est pas un record, mais déjà pas mal du tout.
L’Xperia Tablet Z profite de toutes les dernières technologies Sony. Son écran, par exemple, Full HD, est animé par le moteur Bravia Engine 2, pour des couleurs plutôt naturelles et une belle luminosité. Le Full HD est appréciable lorsqu’on regarde des films ou des séries.
Huit millions de pixels
Le Japonais a aussi équipé son ardoise d’un capteur de huit millions de pixels Exmor R. Résultat, de belles photos nettes, même lorsqu’on utilise modérément le zoom numérique. La question est toujours de savoir si l’on utilise une ardoise pour photographier ou filmer…
Le point fort de cette ardoise reste son module infrarouge. On peut en quelques instants récupérer ses anciennes télécommandes, dont beaucoup sont listées, on entièrement les reprogrammer grâce à une fonction d’apprentissage. Mieux, il est possible d’enregistrer des macros pour activer plusieurs fonctionnalités à la chaine.
Télécommande universelle
L’Xperia Tablez Z devient donc une télécommande universelle de grande classe. La partie logicielle est aboutie et dépasse celle de concurrents. Dommage que le module infrarouge soit un peu plus faible que sur la première tablette de Sony. Si vous appareils ne sont pas directement dans le «champ de vision», ça peut créer des problèmes de réception.
Côté clavier, il faut préciser que Sony propose enfin une interface compatible QWERTZ pour les Romands: ce n’est pas trop tôt. Parmi les plus, un petit logiciel permet de sauvegarder ses fichiers, réglages et applications vers la carte mémoire ou en USB.
4G/LTE et FM
Sony n’a rien négligé côté réseaux. On trouve un module 4G/LTE complet (rien à voir avec certains produits incomplets) qu’on peut paramétrer à sa guise grâce à LTE settings, une puce NFC pour connecter facilement un casque ou les télécommandes compatibles ainsi qu’un excellent tuner FM!
Pour ce qui est de la navigation sur internet, Sony ne propose plus que le navigateur Chrome, qui est des plus réactifs. Pas de Flash, que l’on peut toutefois retrouver en cas de difficulté dans des navigateurs de type Penguin Browser. Dommage.
Au final. Cette ardoise séduit par son design et sa légèreté. Dommage que certains petits manques ou imperfections gâchent un peu le plaisir. Sa complétude technologique, Stamina qui permet d’obtenir une autonomie de plus d’une semaine ou des technologies intégrées comme le NFC, en font une des références du moment.
Xavier Studer
Technologie NFC et One-touch: la présentation de Sony
