Les révélations connexes à l’affaire Prism sont toujours plus surprenantes. Cette fois, c’est le FBI qui fait les gros titres du très sérieux Wall Street Journal. Selon cet article, le service de renseignent américain serait capable d’activer en tout temps le micro des smartphones Android pour écouter des conversations.
Cela lui permettrait d’épier en permanence des personnes dangereuses. Le FBI, qui semble utiliser une belle brochette de techniques spécifiques aux hackers, précise qu’il ne fait usage que des données vraiment nécessaires. Le service serait en mesure de faire la même chose sur les ordinateurs de bureau…
On peut aussi s’imaginer qu’il est capable de répéter cette opération sur de multiples environnements ce qui confirme ou les failles existant sur certains systèmes ou la collaboration dont il a bénéficié dans différentes sociétés américaines… Vous ne regarderez probablement plus jamais votre webcam ou votre cellulaire de la même manière!
Question de confiance…
Prudence tout de même, car ni le FBI, ni Google ne confirment l’information, selon le même article. Dans quelle mesure ne s’agit-il pas d’intox inventée par des concurrents? Une nouvelle forme de la guerre des brevets qui fait rage outre-Atlantique?
Peu importe. De toute manière la plupart des gens ne risquent probablement rien. Toutefois, si ces pratiques devaient se confirmer, on pourrait s’interroger sur la sécurité des systèmes visés ou sur la confiance que l’on peut porter dans les sociétés concernées…
Xavier Studer