Le Sony Xperia Z Ultra, que je teste comme le Z1 depuis plusieurs semaines, possède quasiment toutes les caractéristiques de son petit frère, même s’il n’est équipé que d’un capteur de huit millions de pixels seulement. Par ailleurs, il ne possède pas de flash. Pour nombre de points, je renvoie au test du Z1.
Evidemment, c’est la taille de l’écran de ce monstrueux «phablet» de 6,4 pouces, soit 16,3 centimètres de diagonale, qui fait sa force. Et je dois dire que j’ai été ébloui par la qualité de ses couleurs, sa réactivité et ses performances au soleil. Dommage que Sony n’ait pas réalisé ce smartphone dans des matériaux plus modernes. Du verre… Pourquoi pas du Kevlar!
Un écran de rêve
Je connais des fans de séries américaines ou de cinéma qui baveraient en apercevant un tel objet, presque tablette, mais encore smartphone. Conséquemment à sa taille, ce superphone étanche donne un sentiment de légèreté. Il faut dire qu’il ne fait que 6,5 mm d’épaisseur pour 212 grammes. Il est plus mince que l’Xperia Z1, mais partage la même finition exemplaire! Dommage que la batterie ne soit pas amovible.
Contrairement à l’Xperia Z1, il faut préciser que l’Ultra possède une particularité très sympa. Il est ainsi possible de dessiner dans l’application «Dessin» non seulement avec le doigt, mais aussi avec son ongle ou certains crayons gris. Pratique pour prendre rapidement des croquis. Du côté du tuner FM, il est possible, comme sur le Z1 de reconnaître n’importe quel morceau de musique grâce à une fonctionnalité intégrée. Cool.
Comme sur tous les Sony, l’interface est un chef d’œuvre d’ultra-fluidité. Il faut dire que le processeur Snapdagon 800 à quatre cœurs et cadencé à 2,2 Ghz (le même que sur le Z1), permet à l’appareil de dépasser parfois les 21’000 points sur Quadrant grâce à Android 4.2! J’ai surtout apprécié le surf d’une incroyable rapidité sur ce qui est presque une tablette. De quoi imaginer de nouvelles utilisations nomades!
Appareil photo en retrait
Si l’appareil photo possède toutes les caractéristiques de ses camarades de jeu de la même marque, j’ai trouvé que le capteur n’était pas à la hauteur de l’Xperia Z1. Il pêche donc souvent par des clichés encore plus pixélisés en basse lumière. Heureusement, les multiples modes experts proposés par Sony permettent aux créatifs de donner le meilleur d’eux même.
Au final, ce phablet dont l’autonomie peut atteindre les deux à trois jours d’une utilisation moyenne, et qui possède en plus un lecteur de carte micro-SD et des technologies avancées comme le NFC, surprend. Même s’il est gros, il se loge dans quasiment toutes les poches. Il est clair que son utilisation pourrait révolutionner le quotidien de certains… A suivre de près.
Xavier Studer
PS. Le positionnement de Sony, qui propose une gamme complète pour satisfaire les besoins spécifiques des consommateurs, est admirable. Rien à voir avec certains fabricants de boites d’anchois en aluminium Premium se limitant presque à une seule taille d’affichage!
