La tablette Surface Pro 2, boostée par Windows 8.1, n’a rien à voir avec un iPad Air puisqu’elle est globalement deux fois plus lourde et volumineuse, ce qui en découragera plus d’un… Mais elle permet d’utiliser des millions d’applications, parfois très populaires!
Globalement, on retrouve la même finition que pour les autres éditions de la Surface, c’est-à-dire un beau boîtier en magnésium et cette formidable béquille au dos de l’appareil. Cette surface peinte est malheureusement quelque peu vulnérable. La mise en service est simplissime et des plus rapides…
Restauration des plus faciles
Après avoir choisi sa langue, la tablette nous propose de restaurer, par exemple, les applications de notre Surface RT. En deux coups de cuillère à pot, on retrouve donc toutes les applications issues du Windows Store et taillées pour le tactile.
L’interface est toujours aussi rapide et réactive et l’écran Full HD bienvenu. Le démarrage complet ne prend qu’une poignée de secondes. L’ardoise peut être complétée par différents claviers aux touches rétroéclairées. On retrouve la sensation des modèles précédents. Le toucher est agréable, mais il manque un petit espace entre les touches.
Les claviers taillés pour les Surface de première génération peuvent être utilisés sans autre. De même, on peut fixer les nouveaux modèles sur les anciennes tablettes tout en pouvant utiliser les touches éclairées. Une compatibilité bienvenue.
Des détails agréables
La béquille de la Surface Pro 2 a été repensée et peut désormais être utilisée dans deux orientations, ce qui amène un confort bienvenu. Autre détail intéressant, il est possible de fixer sur le côté un stylet (livré d’usine) grâce à un système magnétique. A utiliser pour dépanner, car l’appendice ne restera pas en place pendant un transport dans un sac à dos, par exemple.
Ce petit objet peut-être des plus agréables à utiliser avec des applications de dessin comme FreshPaint. Il permet de prendre des notes et des croquis. Il faut par ailleurs relever que ce stylet est sensible à la pression. Plus on appuie sur l’écran, plus le trait est épais.
Le meilleur de deux mondes
Côté applications, cette Surface Pro 2 permet d’utiliser des dizaines de milliers de titres issus du Windows Store. Ces programmes, toujours plus nombreux, sont spécifiquement adaptés au tactile. On retrouve par exemple local.ch, Zattoo, le Blick ou encore MySwitzerland.
En plus de ces programmes, cette ardoise permet de faire fonctionner tout le répertoire traditionnel pour Windows. J’ai donc, par exemple, téléchargé Photoshop Elements, ce fabuleux logiciel de retouche d’images utilisé par des millions d’amateurs de par le monde. Office n’est pas installé comme sur le modèle RT.
La précision de l’écran tactile permet d’utiliser ce programme le plus souvent sans avoir recours au stylet. Le processeur Intel de dernière génération et les 4 Go de mémoire en standard confèrent puissance et performance à cette Surface Pro 2.
L’ardoise chauffe
A l’usage, j’ai cependant été surpris de constater que cette tablette chauffe assez rapidement et que ce problème n’est pas résolu par rapport à la mouture précédente. On constate d’ailleurs qu’elle est ouverte sur son pourtour pour laisser passer l’air nécessaire à son refroidissement.
Côté multimédia, les caméras permettant d’utiliser des applications comme Skype ou de faire des photos souffrent d’une balance des blancs déplorable en basse lumière. De manière générale, je regrette aussi le manque de réglages possibles. Et toujours pas trace de GPS. Incroyable…
Au final, on apprécie la compatibilité de l’ardoise, mais on déplore son poids excessif, ce qui la rend par exemple inutilisable dans un canapé. Grâce à son port USB et son autonomie de six à près de dix heures selon les usages, elle séduira les professionnels. Précisons pour terminer qu’il ne reste qu’environ 30 Go d’espace disponible sur le modèle 64G0.
Xavier Studer