Les smartphones les plus chers coûtent parfois jusqu’à près de 1000 francs, comme l’iPhone 5S doté de 64 Go de mémoire. Les appareils très haut de gamme de Sony, HTC ou Samsung, possédant moins de mémoire interne, généralement 16Go + carte SD, se vendent entre 700 et 950 francs sans abonnement.
Présenté mercredi, le One du Chinois OnePlus se négocie à 300 francs environ pour la version 16 Go et 350 francs pour la version de 64 Go (resp. 269 et 299 euros en France)… Comme le Samsung Galaxy S5, le Sony Xperia Z2 ou le HTC One M8, il est propulsé par un processeur Snapdragon 801 de dernière génération. Un sacré pavé dans la mare!
Flagship killer
Sur le site officiel, on découvre que ce smartphone 4G/LTE possède 3 Go de mémoire vive, la dernière version d’Android 4.4 et un capteur photo Sony Exmor de 13 millions de pixels. L’appareil possédant un écran de 5,5 pouces se veut être un «flagship killer»! Evidemment, les spécifications publiées donnent à réfléchir, mais elles ne font pas tout. Encore faut-il qu’Android soit correctement optimisé et que la construction soit correcte.
Quoi qu’il en soit, ce nouvel exemple de tarification maîtrisée s’inscrit parfaitement dans la suite de l’excellent travail d’un Huawei, voire de ZTE, les deux Chinois qui montent. Il démontre que les prix actuels des smartphones moyens ou très haut de gamme cités sont souvent pour le moins discutables.
Les subventions fantoches
Ils sont d’ailleurs d’autant plus discutables lorsque les opérateurs commercialisent ces fleurons en affichant des prix nus nettement plus élevés que ceux observés sur un toppreise.ch, par exemple. En conséquence, les consommateurs doivent souvent encore payer quelques centaines de francs lorsqu’ils renouvellent leur abonnement…
Concrètement, les subventions des opérateurs téléphoniques ne sont que poudre aux yeux lorsqu’on sait le prix de production de ces appareils. Le consommateur se fait alors tondre une fois de plus après avoir payé pendant des mois déjà d’onéreux abonnements. A méditer avant d’essayer de trouver ce modèle…
Xavier Studer