Le Sony Xperia Z1 Compact a reçu en fin de semaine dernière la mise à jour vers Android 4.4.4, une évolution mineure du système mobile de Google, le plus avancé au monde. Il s’agit d’un des premiers smartphones à en profiter en dehors de ceux directement commercialisés par le premier moteur de recherche mondial.
Le Sony Xperia Z1 Compact est par ailleurs passé directement d’Android 4.4.2 à la dernière version, sautant la mouture intermédiaire. Cette mise à niveau montre désormais le soin qu’apporte Sony au suivi de ses appareils. Du mois à ceux qui sont ses vaisseaux amiraux. Il reste en effet beaucoup de travail en la matière…
Plus ou moins rapide
Nombre de constructeurs utilisant Android mettent à jour les modèles qui sont pour eux les plus importants, mais tardent souvent à suivre des cellulaires moins prestigieux. Un collègue a ainsi reçu ces derniers jours seulement la mise à jour vers Android 4.4.2 de son Galaxy S4 Mini… Relevons au passage que le Samsung Galaxy S5 en est toujours à la 4.4.2… Sony semble donc actuellement faire mieux que le premier producteur mondial de smartphones!
Du côté de Nokia, en mains de Microsoft, les possesseurs de Nokia Lumia 920, attendent toujours le passage vers Windows Phone 8.1 qui devait intervenir au début de l’été. Je suspecte ce constructeur de freiner le déploiement de cette version sur les anciens appareils pour privilégier les nouveaux… Très proche, le Lumia 930, par exemple, est propulsé par Windows Phone 8.1…
Des progrès à faire
Enfin, relevons au passage la politique de mise à jour d’Apple, plutôt remarquable, qui propose généralement la dernière version d’iOS sur une majorité de ses appareils. Cela dit, certains périphériques restent bloqués sur d’anciennes versions et deviennent rapidement incompatibles avec nombre d’applications.
En bref, la politique de mise à jour de tous les constructeurs laisse aujourd’hui à désirer sur tous les systèmes. Souvent, on a l’impression que les fabricants mettent de côté des appareils pour en vendre d’autres. Une autre forme d’obsolescence programmée…
Xavier Studer