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Asus VivoWatch sur le gril: une semaine d’autonomie

Le test de l'Asus VivoWatch.
Le test de l’Asus VivoWatch.

L’Asus VivoWatch se distingue de la plupart des autres montres connectées par son autonomie de près de dix jours. Cette performance s’explique par son écran LCD noir et blanc de type transflectif et par le fait qu’elle n’est pas forcément connectée en permanence au smartphone.

Elle propose d’ailleurs plutôt des fonctions de santé que l’on peut trouver sur certains bracelets et ne constitue donc pas spécifiquement le prolongement du smartphone. Elle mesure par ailleurs régulièrement les pulsations cardiaques de son propriétaire. Test d’un produit très abordable!

Petite surprise lors du déballage de la VivoWatch. Cette montre est plus petite que nombre de ses concurrentes. On dirait presque une montre ordinaire, si ce n’est qu’elle est peut-être plus épaisse de quelques millimètres, puisqu’elle mesure 22 mm d’épais. Le bracelet est en plastique. La finition est excellente.

Sur Android et iOS

Il faut commencer par recharger la montre en la fixant sur un petit socle qui se glisse sous le boîtier. Un câble micro-USB se connecte à cet appendice. La recharge s’effectue très rapidement en environ une heure. Ceci-fait, on peut alors coupler sa montre à son smartphone.

Une application est disponible sur iOS et Android. Une vingtaine de smartphones sont certifiés comme l’Asus Zenfone, les Samsung Galaxy S4 et S5 en passant par les Sony Xperia Z1 et Xperia Z3 Compact.

Une fois téléchargé, le programme prend quelques minutes à se synchroniser en Bluetooth avec la montre. Il est ensuite possible de choisir un affichage analogique ou numérique. Seuls deux designs sont disponibles pour s’approprier l’écran noir et blanc de la VivoWatch.

Application sommaire

Relativement sommaire, l’application (couplée à un compte en ligne Asus) permet de consulter les données récoltées par la montre sur son activité. On peut ainsi connaître son pouls le long de la journée ou le nombre de pas parcourus.

Des indications sur la qualité de son sommeil sont aussi disponibles. Le petit programme indique notamment à son propriétaire le temps d’endormissement dans une zone «confortable». La consommation calorique est aussi disponible.

Indice UV et du bonheur

Sur la montre, dont l’écran est parfaitement lisible en plein soleil, on retrouve ces données. Il est notamment possible de connaître son pouls rapidement et en continu, sans toutefois atteindre la précision de données collectées par un capteur thoracique couplée à une Polar V800, par exemple. L’écran tactile et le poussoir permettent de naviguer dans les écrans.

La VivoWatch permet par ailleurs d’estimer l’indice UV et son «Happiness Index», une spécificité de la marque. Cet indice est calculé sur la base de l’exercice quotidien et de la qualité du sommeil. A manier avec précaution. Un mode exercice permet d’obtenir des indications sur son entraînement (distance, vitesse…) et d’afficher en permanence ses pulsations cardiaques. Une diode verte s’allume lorsque l’on brûle un maximum de calories.

Un produit intéressant

Outre le mode sport, un mode bureau devrait permettre de recevoir les appels entrants et les notifications. Une fonctionnalité que je n’ai pas réussi à tester et qui arrivera peut-être grâce à une mise à jour…

Au final, je suis séduit par l’utilisation d’un écran transflectif, très agréable à l’extérieur et toujours lisible dans l’obscurité grâce au rétroéclairage. Pour moins de 160 francs sur internet chez un digitec, cette VivoWatch en fait beaucoup plus que les bracelets connectés, mais un peu moins que d’autres montres intelligentes. Son autonomie d’une semaine environ, constitue indéniablement son point fort.

Xavier Studer

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