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Netflix, MyPrime et Play: il reste du travail

Les forfaits vidéo peinent parfois à convaincre.
Les forfaits vidéo peinent parfois à convaincre.

De nombreux internautes s’interrogent sur la pertinence des offres des opérateurs ou de Neflix en matière de vidéo forfaitaire. Pour ma part, après avoir résilié Netflix au bout de quelques mois, je songe également à me départir de Play. Les utilisateurs de MyPrime d’UPC Cablecom semblent toutefois les plus véhéments! Et ils ne manquent pas d’arguments, comme expliqué ci-dessous.

Dans ce commentaire publié sur le forum d’UPC Cablecom, un internaute explique comment l’opérateur basé en région zurichoise l’a poussé dans les bras de Netflix. Il déplore la réduction de l’offre dans MyPrime, car toutes les séries, comme tous les films sont visiblement accompagnés d’une date d’effacement. Le nombre de vidéos semble ainsi fondre à vue d’œil.

Des catalogues faméliques

Pour ma part, peu après le lancement, j’ai tourné la page Netflix en raison du peu de contenu disponible. Il faudra d’ailleurs que je fasse un petit tour dans cette échoppe en ligne jour pouvoir jauger la situation actuelle. Adepte le plus souvent de contenus de qualité, je ne suis toutefois pas convaincu que ce service vaut ses près de quinze francs par mois.

Pour ce qui est de Play de Swisscom, j’avoue avoir visionné un ou deux films intéressants, notamment «Le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire». Sublime. Ou encore le road moovie en noir et blanc «Nebraska» que même mes enfants ont apprécié après une forte opposition initiale… Reste que je souhaiterais trouver davantage de films d’auteur de cette veine, maisil me semble que le compte n’y est pas.

Simplement des imbéciles?

Au final, on ne peut que se réjouir de cette offre en constant développement. Le problème réside toutefois dans le système de tarification. Il y a la première ligue, avec les films loués à sept ou huit francs l’unité en HD et une zone plus obscure, où les détenteurs de droits nous proposent le meilleur, mais aussi souvent le pire.

Pour faire une analogie avec la musique, je pense que Deezer, Spotify, Google Music ou Apple Music n’intéresseraient personne si un modèle économique similaire était adopté. Après nous avoir vendu des entrées de cinéma, des VHS, DVD, Blu-Ray, voire des Blu-Ray 3D, les majors essaient de nous refaire passer à la caisse. L’industrie du divertissement n’a pas fini de nous prendre pour des imbéciles!

Xavier Studer

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