Dans un communiqué diffusé mercredi, Canon Suisse explique qu’il célèbre son boîtier reflex vedette désormais écoulé à plus de 80 millions d’exemplaires. Un chiffre qui témoigne de l’engouement du public pour la photographie, mais qui soulève certaines questions sur l’avenir des technologies relatives. Exemple avec l’EOS 7D Mark II…
Ayant bénéficié ces dernières années des services d’un EOS 10D, 20D, puis de l’EOS 7D, je suis passé récemment sur l’EOS 7 D Mark II. Une évolution sympathique de son excellent prédécesseur qui affiche notamment un écran légèrement amélioré, une cadence en rafale plus élevée, un capteur plus sensible et plus piqué et un GPS (pas connecté donc lent) pour faire simple….
Toujours quelques points faibles
Quelques surprises ont marqué ma prise en mains. Pour commencer, la balance des blancs automatique est toujours un peu jaunasse en soirée sous un éclairage artificiel. Une limite constatée depuis des années… Visiblement Canon ne veut rien changer dans ce domaine…
Ensuite, le mode HDR, hérité de l’univers des smartphones ne me convainc pas en l’état. Il faut dire que cette forme moderne de bracketing n’est peut-être pas adaptée aux appareils reflex. J’ai ainsi été surpris de constater que certains clichés étaient plus séduisants pris sur un Huawei Mate S….
L’influence des smartphones
Evidemment, ces différences sont souvent dues au traitement automatique de l’image. Un boîtier pour les photographes amateurs privilégie une image neutre, susceptible d’être retravaillée. Sur un smartphone, en revanche, les algorithmes poussent artificiellement la netteté, la saturation et le contraste des clichés, notamment.
Quoi qu’il en soit, je suis très satisfait de ce Canon EOS 7D Mark II, même si je me pose quelques questions relatives au futur. Il est ainsi étonnant que cet appareil ne dispose pas de Wi-Fi, et qu’il faille le rajouter au moyen d’une carte SD externe… Et pourquoi pas un emplacement pour une carte SIM! Les smartphones n’ont pas fini de bousculer le monde de la photographie, même si le plus important reste le plaisir d’immortaliser ce que bon nous semble…
Xavier Studer