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Etude: pourquoi les montres connectées peinent à décoller

Les montres connectées peinent à convaincre, selon l'institut Kantar.
Les montres connectées peinent à convaincre, selon l’institut Kantar.

Bien que pleine de potentiel, l’horlogerie logicielle, qui propose tant de simplifications et ne s’encombre pas de complications douteuses, peine toujours à décoller. Kantar a publié en fin de semaine une étude intéressante sur le marché américain pour tenter d’y voir plus clair.

L’utilisateur de montre connectée est majoritairement un homme de 25 à 49 ans, ont observé les sondeurs de l’institut. Deux fois plus d’hommes que de femmes possèdent un tel appendice branché. La part de marché des montres connectées n’est que d’environ 3% outre-Atlantique, selon l’étude de Kantar.

Un besoin pas évident

Les arguments les plus cités pour ne pas passer à la montre connectée sont: «Les montres ou bracelets connectés sont trop chers», «Mon smartphone fait déjà tout ce dont j’ai besoin», «Je n’ai pas besoin de montre» ou encore «Les montres connectées ne me sont pas utiles».

Pour mémoire, «les montres connectées se trouvent sur le marché depuis plusieurs années. Les Pebble ont fait leurs débuts en 2012, établissant les contours de cette catégorie. Pourtant, seulement 1% des montres connectées actuellement en usage aux États-Unis ont été achetées en 2013 et 14% ont été acquises en 2014», relève Kantar.

Cap sur les simplifications!

La réalité est toutefois un peu plus complexe. N’oublions pas, par exemple, que Sony a dévoilé la première version de sa montre connectée en mars 2012. Avant cette date, de multiples constructeurs ont par ailleurs tenté de proposer des montres-ordinateur plus ou moins réussies.

A l’heure où j’écris ces lignes, je ne sais pas si l’horlogerie logicielle percera vraiment un jour puisque la montre est souvent d’abord un bijou. Cela dit, en tant que technophile, je ne peux que me gausser lorsqu’on me parle des poussiéreuses complications horlogères. L’avenir est indéniablement aux simplifications de l’ère logicielle!

Xavier Studer

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