Pionnier du monde numérique, c’est avec une certaine satisfaction que j’ai lu mercredi soir une information du Conseil fédéral en lien ci-dessous. Dès le 1er janvier 2016, ce sera la version électronique et non plus la version imprimée d’une publication officielle qui fera foi (changement de primauté).

Derrière cette modification administrative presque anodine se cache en fait un changement de paradigme profond. Il s’agit par ailleurs d’une illustration concrète de plus de la révolution numérique à laquelle nous participons tous depuis plus d’une trentaine d’années.

Des mondes complémentaires

Il est judicieux de souligner que l’écosystème numérique ne supplante pas l’économie traditionnelle ou le papier. Ces deux mondes peuvent coexister, mais l’univers fait de chiffres continuera de gagner en importante durant les décennies à venir.

L’administration est d’ailleurs très claire à ce sujet: «les versions imprimées demeurent. Le jour d’édition de la version électronique demeure en principe le mardi comme jusqu’à présent. En revanche, l’édition imprimée sera distribuée seulement quelques jours plus tard, au plus tôt le vendredi.»

Le numérique plus consulté que le papier

Si l’avenir appartient aux personnes qui se lèvent tôt; on pourrait appliquer le même slogan aux consommateurs d’informations publiées sur la toile. L’avenir appartient à ceux qui consultent les versions en ligne des textes officiels! De toute manière l’usage montre que la révolution numérique est déjà faite.

«Les textes publiés dans le Recueil officiel (RO), le Recueil systématique (RS) et la Feuille fédérale (FF) sont désormais consultés principalement en ligne. Cette évolution a eu au cours des dernières années pour corollaire une forte diminution des tirages papier», est-il expliqué sur les pages du Conseil fédéral. A méditer.

Xavier Studer