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Microsoft Surface Book: premières impressions!

Microsoft Surface Book. Galerie de Grancy, Lausanne.
Microsoft Surface Book. Galerie de Grancy, Lausanne.

Microsoft a présenté mardi dans une galerie d’art lausannoise son Surface Book propulsé par le fringant Windows 10 et un processeur Intel Core i7 de dernière génération. Au-delà des performances, c’est un look à couper le souffle allié à une finition impressionnante qui ont frappé les esprits des invités!

Si l’on pourrait penser que Microsoft s’est inspiré d’Apple, il faut immédiatement préciser que cette affirmation touche rapidement quelques limites. Le design plus anguleux du Microsoft Surface Book exprime un tempérament plus marqué. Et techniquement, il ne faut pas oublier que l’écran tactile peut être épaulé par un stylet de dernière génération. Amovible, l’affichage permet en outre d’utiliser une des moitiés comme une tablette tactile.

Sentiment d’extrême légèreté

Et là, c’est le deuxième choc. Malgré un écran de 13,5 pouces d’une résolution de 3000 x 2000 pixels pour un poids de 726 grammes, cette ardoise donne un réel sentiment de légèreté. La finesse du produit, ouvert sur tous les côtés pour assurer une bonne ventilation du processeur, renforce cette impression. Le magnésium du boîtier contribue à éveiller un certain sentiment de luxe.

A l’usage, il est possible de décrocher l’écran (j’ai eu un peu de peine ou été un peu maladroit…) et de le retourner pour regarder des vidéos, comme sur un Lenovo Yoga 3 que l’on aurait ajusté dans la bonne position. L’affichage semble de qualité et la machine n’a eu aucune peine à avaler un film de démonstration en 4K proposé sur YouTube au travers d’un accès mobile non bridé de Salt… Eh oui…

Grand soin apporté aux détails

Dans Word, j’ai eu l’occasion de vérifier la précision du pavé tactile, qui sonne à l’oreille comme les meilleures déclinaisons d’Apple… On peut aussi utiliser le stylet fourni d’usine pour prendre des notes en mode tablette. Il est d’ailleurs possible de changer la pointe pour imiter le toucher de crayons H, B, HB… Avec la «gomme», à l’autre extrémité, on a l’impression de travailler sur du papier. Stupéfiant.

Evidemment, certains aspects sont perfectibles, voire discutables. Il faut toutefois avouer que ce premier transformable de Microsoft (qui fait penser aux Transformers d’Asus) fait bonne figure. L’autonomie de 12 heures (3 heures pour la partie tablette, le reste étant logé sous le clavier) doit encore être testée, mais semble être un des points forts d’un PC portable qui rivalise avec certaines œuvres d’art… Et c’est d’ailleurs aussi vrai pour le prix qui s’étend de 1699 à 2999 francs…

Xavier Studer

Le clip promotionnel de Microsoft

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