Site icon Le blog high-tech & telecom de Xavier Studer

Microsoft Surface Book: le test de l’autonomie et de l’ergonomie

Microsoft Surface Book.

Microsoft Surface Book.

Microsoft Surface Book: la suite du test.
Microsoft Surface Book: la suite du test.

Comme nous l’avons déjà constaté ici, le Microsoft Surface Book est un beau produit en magnésium à la finition soignée. Puissant, cet appareil revendique jusqu’à douze heures d’autonomie, pour une utilisation qui trancherait avec les produits concurrents. Qu’en est-il vraiment?

Pour me faire une idée précise de l’endurance par une forte utilisation du premier portable signé par Microsoft, j’ai donc lancé des vidéos en provenance de YouTube en 4K ou en Full HD. J’avais préalablement enclenché l’économiseur d’énergie dans les options du centre de notification.

Avec l’affichage à pleine puissance dans ce mode, j’ai réussi à atteindre six heures de lecture sans interruption. Pendant le test, j’ai retiré l’écran de l’ordinateur pour l’utiliser en mode tablette. Pour mener à bien cette opération, il faut appuyer sur un bouton spécial et attendre que le système nous invite à désolidariser l’écran du reste de l’engin.

Autonomie de la tablette préservée

J’ai alors pu constater que le Surface Book commence par décharger les batteries situées sous le clavier, puisque que celle intégrées à la « tablette » disposaient encore de 100% de leur charge. Dans ce mode, j’ai pu constater qu’en mode lecture vidéo l’autonomie était d’environ 1h30 à 1h40. Logiquement, ce chiffre part à la hausse en cas de sollicitation plus modeste.

Evidemment, l’endurance de ce convertible varie non seulement en fonction de l’utilisation, mais aussi du mode d’alimentation, comme suggéré ci-dessus. Sur le papier, le Surface Book est donné à douze heures, pour info. En limant sur la réactivité et la luminosité de l’écran on peut donc imaginer au minimum une dizaine d’heures d’autonomie sous certains usages.

Surface Book: un stylet perfectionné

Et ils sont variés puisque cette appareil est aussi équipé d’un stylet numérique que l’on associe en Bluetooth lors du démarrage. Avec cet appendice, il est agréable de dessiner dans Paint ou de prendre des notes dans OneNote quand il fonctionne. En effet, j’ai dû réinstaller ce produit du même fabricant pour pouvoir en bénéficier.

Précisions que ce stylet métallique, peut-être un peu volumineux, peut être fixé à deux endroits de ce transformable. Soit à droite du clavier ou à gauche de l’écran. Il est amusant d’appuyer plus ou moins fort sur la pointe interchangeable pour moduler l’épaisseur du trait. L’accessoire rêvé pour les artistes en herbe.

Quelle ergonomie? Le test

Au quotidien, l’utilisation du Surface Book est parfois légèrement pénalisée par le poids de l’affichage qui a tendance à le faire basculer en arrière. C’est d’ailleurs probablement pour cette raison que l’angle maximal est limité, ce qui peut être gênant dans son canapé par exemple.

Il faut alors passer en mode tablette ou inverser le sens de l’affichage pour le faire regarder dans le sens inverse du clavier. Il est alors possible de replier le tout contre le clavier, comme illustré dans la galerie ci-dessous.

Microsoft Windows Hello!

Soulignons enfin que le clavier dont le rétroéclairage peut être modulé est des plus agréables. Toujours au quotidien, le mode Windows Hello, qui permet de déverrouiller son appareil en montrant simplement son faciès à l’engin est un réel plus. Je précise toutefois que j’ai dû m’y reprendre à plusieurs reprises pour parvenir à une utilisation optimale.

Au final, ce Surface Book surprend par son design original qui présente des avantages, mais aussi des inconvénients puisqu’en position fermée des objets peuvent s’introduire en le clavier et l’écran. Il est donc indispensable de se procurer une housse. Pour terminer, l’autonomie du tout dans des conditions standard est un réel plus. Reste à avoir les moyens pour passer à la caisse…

Xavier Studer

Microsoft Surface Book.
Quitter la version mobile