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Test: la Tag Heuer Connected montre la voie!

Tag Heuer Connected.

Tag Heuer Connected.

Tag Heuer Connected couplée à Google Fit.
Tag Heuer Connected couplée à Google Fit.

Nombre de montres connectées ne sont que… branchées à un smartphone ou au mieux à la toile. En lançant sa Tag Heuer Connected, l’horloger suisse met le cap sur l’avenir en proposant un vrai produit «Swiss engineered», comme estampillé sur la couronne. Test d’une référence numérique, par ailleurs étanche.

C’est en effet le design sans concession qui frappe dès que l’on extrait ce bijou 2.0 de son écrin. Le boitier en titane noir racé et design ainsi que le bracelet en caoutchouc vulcanisé, facilement réglable, confèrent un bel aspect sportif à ce garde-temps logiciel d’un nouveau genre, par ailleurs rehaussé d’un verre saphir inrayable.

Première étape, il faut mettre recharger la montre sur une base synthétique munie de quatre contacts. On suit les indications à l’écran. On active le Bluetooth sur son smartphone (Android 4.3 ou iOS 8.2) , on télécharge l’application Android Wear et on associe les deux produits. La synchronisation se fait alors en mode Low Energy ou en Wi-Fi si l’on n’est pas à proximité de son cellulaire.

Au poignet, cette montre est agréable à porter. Le fond de boîtier en plastique noir plaira aux personnes allergiques à certains alliages. Ce matériau détonne toutefois un peu avec l’ensemble.

Longue synchronisation

Si l’on possède déjà l’application Android Wear, une phase de synchronisation, qui peut durer plusieurs minutes commence alors. Dans ce cas, on retrouve ses programmes téléchargés par le passé sur d’autres produits. A disposition: 4Go d’espace de stockage.

Mais ce qui frappe à ce stade, c’est le sublime écran de la Tag Heuer Connected. En effet, contrairement à la majorité des articles concurrents, il reste allumé sans véritablement affecter l’autonomie, puisque la journée il tire profit de sa technologie LCD LTPS transréflective.

L’écran qui fait toute la différence

Dès que la luminosité baisse, cet affichage parfaitement circulaire s’illumine très légèrement pour que l’heure soit lisible en permanence. Un coup de maitre puisque même dans ces conditions, la montre parvient à fournir de bons services pendant une journée environ.

Et c’est là que Tag Heuer fait vraiment mal. Il propose un article qui accomplit son devoir de garde-temps en permanence et reléguant aux oubliettes les produits commercialisés jusqu’ici. Une belle performance, d’autant plus remarquable que les applications maison Alarme, Chronographe ou Minuteur brillent par leur simplicité d’utilisation.

Capteurs: un petit manque

Au niveau des fonctionnalités, on retrouve presque tout ce qui est habituel sur Android Wear à une exception près. Il n’y a pas de cardiofréquencemètre sur cette Tag Heuer Connected. Ce n’est pas un manque trop important, car cette fonctionnalité, parfois imprécise, consomme pas mal d’énergie.

Sinon, gyroscope, capteur d’inclinaison, microphone, détecteur de vibrations/moteur haptique sont de la partie. Epaulé par 1Go de mémoire, le processeur Intel Dual Core — cadencé à 1,6 GHz — avec une fréquence normale d’utilisation de 500 mHz montre que le Fondeur est enfin dans la course compte tenu de l’autonomie correcte de cette montre connectée équipée d’une batterie de dernière génération de 410 mAh.

Technologie stylée

Tag Heuer a joué la carte du raffinement jusqu’au bout du bouton-poussoir, qui comporte un blason satiné horizontalement et en relief, entouré d’un revêtement en carbure de titane noir surmonté d’une résine transparente pour davantage de protection.

Les différents cadrans logiciels comme Chronographe, Trois aiguilles ou GMT sont criants de réalisme. Mais ils se distinguent par les simplifications informatiques qu’ils recèlent. Il est ainsi possible de faire démarrer le chronographe rapidement depuis l’écran et d’accéder tout aussi aisément aux alertes et notifications. Idem pour le podomètre depuis «Weather Underground».

Des écrans décalés en plus

Mais Tag Heuer ne s’est pas arrêté en si bon chemin en matière de cadrans. Il propose sur le Play Store une application spécifique qui permet de sélectionner sur son smartphone des thèmes d’«Ambassadeurs». Et c’est là toute la magie du numérique. On peut choisir entre « Love » de J.-C. Biver ou l’éléphant de Jessica Corda en passant par le «spectroscopique» David Guetta, par exemple.

Au final, cette montre qui sera proposée avant cet été pour environ 1400 francs suisses convainc par ses fonctionnalités horlogères traditionnelles et ses simplifications logicielles d’un nouveau genre. Même s’il manque peut-être pour certains un capteur de fréquences cardiaques et qu’Android Wear peut encore évoluer, Tag Heuer place la barre très haut avec son moderne garde-temps.

Enfin, pour ceux qui redoutent l’obsolescence de l’électronique, l’horloger chaux-de-fonnier propose après deux ans, au terme de la garantie, de troquer cette mouture numérique contre une version mécanique. Evidemment, il faudra encore une fois débourser 1400 francs. Mais un tel bijou vaut bien ce prix-là?

Xavier Studer

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