
Douze ans après sa création à l’Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL), le langage de programmation Scala a séduit plus d’un demi-million d’utilisateurs dans le monde, dont Twitter, Netflix ou Swisscom. L’EPFL lance un centre consacré au développement de ce langage libre et open source.
Le langage Scala, de l’anglais «scalable» («qui peut être mis à l’échelle») a l’avantage d’être d’approche aisée tout en étant capable de s’adapter à des projets de grande ampleur. De plus, il peut être greffé sur des systèmes existants, ce qui le rend attractif pour de nombreuses entreprises. Lancé en 2004, Scala compte plus de 500’000 développeurs à travers le monde, selon un communiqué de presse diffusé en début de semaine.
Partenaires de poids
«L’EPFL doit jouer un rôle de coordinateur et guider les développeurs de la communauté open source pour continuer à améliorer le langage lui-même, ainsi que ses outils et sa documentation, souligne Martin Odersky, qui avait en son temps voulu combiner deux branches opposées de la programmation lorsqu’il a créé ce langage.
Pour assurer un soutien durable à son langage phare, l’EPFL a donc lancé le Centre Scala, avec le support de cinq partenaires: IBM, Goldman Sachs, Nitro, Lightbend et Verizon. Ce centre, installé à l’EPFL, sera entièrement consacré à l’amélioration du langage lui-même, selon le même texte.
XS
Regardez la vidéo de présentation de l’EPFL
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Bonjour,
Tout d’abord, merci de pardonner mon ignorance en IT et mon pragmatisme mercantiliste dans la suite de ce poste.
Scala est en licence BSD. Java est en licence GNU GPL. Oracle gagne de l’argent grâce à sa plateforme Java qui est un logiciel propriétaire (seul à supporter officiellement Scala).
Ma question: où est la plus value pour l’économie suisse qu’une école polytechnique rapporte de l’argent à une société cotée aux USA?