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Apple: les ventes d’iPhone reculent, l’action aussi!

Le magasin d'Apple à New York sur le 5e Avenue.

Le magasin d'Apple à New York sur le 5e Avenue.

Apple Store Beijing.
Apple Store Beijing.

Dès les premières lignes du communiqué d’Apple, on sent que quelque chose ne tourne pas rond. Et pour cause: les ventes globales ont reculé de 7,4 milliards de francs à 50,6 milliards au deuxième trimestre de l’exercice 2016, par rapport à l’année précédente, soit une chute de près de 13%. La bourse a sèchement réagi. L’action a déjà subi deux corrections brutales. Selon des indications données aux médias lors de la conférence téléphonique, ce sont surtout les ventes d’iPhone qui ont reculé. Celles d’iPad, malgré le lancement de produits copiant la Surface de Microsoft, ont aussi plongé. Le bénéfice de la pomme se rétracte de 22% pour s’affaisser à 10,5 milliards de dollars (tout de même…). Du jamais vu depuis…

Selon des indications données aux médias lors de la conférence téléphonique, ce sont surtout les ventes d’iPhone qui ont reculé. Celles d’iPad, malgré le lancement de produits copiant la Surface de Microsoft, ont aussi plongé. Le bénéfice de la pomme se rétracte de 22% pour s’affaisser à 10,5 milliards de dollars (tout de même…). Du jamais vu depuis…

Les ventes d’iPhone plongent

Les ventes d’iPhone ont reculé de près de 16% en un an à environ 51 millions d’unités. Compte tenu de la farouche concurrence actuelle et des difficultés que rencontrent même les firmes les plus dynamiques et innovantes comme Samsung, cette évolution n’est pas étonnante. La seule surprise est que ce recul ne se soit pas produit plus tôt! Ah, ces fans…

Apple ne se laisse pas démonter par cette contre-performance historique. «Notre équipe a extrêmement bien travaillé dans un contexte macro-économique très difficile», a déclaré Tim Cook, CEO d’Apple. Le patron a aussi insisté à raison sur le développement positif des services en ligne…

Analystes déçus

Les prévisions pour le semestre en cours sont aussi clairement en dessous des attentes des analystes, malgré des signaux déjà donnés par la pomme en début d’année. Avant cette agitation financière, il est à relever que Google était devenu la première capitalisation boursière devant Apple. Un signe.

Que penser? Apple génère des bénéfices qui font rêver nombre de sociétés et propose des produits intéressants, à l’image du dernier MacBook. La pomme doit toutefois composer, comme depuis toujours avec des compétiteurs souvent plus innovants qu’elle. Et parfois présentant un rapport qualité/prix plus intéressant.

Xavier Studer

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