Le choc du déballage passé, je dois avouer que ce nouveau MacBook continue de me faire tourner la tête. D’une minceur extrême, cet ultraportable en aluminium surprend aussi bien par sa légèreté, que son look ou son exécution exemplaire. Un modèle du genre! Test.
Après voir branché le chargeur équipé d’un port USB-C, j’ai mis la machine en marche. Je regrette toutefois le système magnétique de jadis, plus sûr. En à peine quelques petites minutes, l’ordinateur portable ultime est démarré et prêt à être utilisé. Simplement admirable
MacBook 2016: mise en route express
Pendant la mise en route, Apple nous propose plusieurs manières de récupérer ses données. On peut notamment se connecter au nuage iCloud. Question rapidité de mise en fonction, Apple fait clairement mieux que Microsoft avec Windows 10.
L’écran de ce nouveau MacBook produit une belle impression. Le clavier est magnifique et les touches de bonne taille car Apple a utilisé toute la surface disponible en largeur. Si le débattement des touches est peut-être un peu juste, on s’habitue à un clavier moderne et agréable à utiliser.
Bureautique et 4K sans problème
Pour passer la machine à la question, j’installe quelques logiciels comme l’indispensable Chrome, Photoshop Elements 14.1 et Office 2016 pour Mac de Microsoft. Tous ces programmes s’utilisent sans aucune difficulté. Pas de souci pour la bureautique, le surf ou le traitement des images.
Sur internet, je me rends ensuite sur YouTube et pars à la recherche de quelques vidéos en 4K. Là aussi, là où certaines machines aux configurations modestes peines à avaler les vidéos en très haute définition, ce Mac équipé d’un écran Retina de 2304 x 1440 (qui n’est donc pas UHD) absorbe ces vidéos sans broncher.
Test des performances un peu juste
Mais quelle est la puissance exacte de ce MacBook 2016? Pour en avoir le cœur net, je lance ce benchmark disponible sur internet. Péniblement, au bout de longues minutes, le score tombe: 2022 points, contre 2850 pour un Lenovo Yoga 3 ou plus de 7000 points pour un Yoga 900, deux appareils bénéficiant en outre d’un écran tactile et d’un mode tablette. La messe est dite.
A l’usage, cette faible puissance n’est toutefois pas un handicap. La machine équipée d’une mémoire de type Flash est performante et évidemment Mac OS X Et Capitan en version 10.11.4 fait des merveilles. Le Core m3 cadencé à 1,1 Ghz (jusqu’à 2,2 Ghz en mode turbo) peut par ailleurs compter sur 8 Go de mémoire…
Un seul USB-C pour le MacBook 2016
De nombreux critiques ont épinglé Apple qui ne propose pour toute connectivité informatique qu’un port réversible de type USB-C. Ce choix permet de garantir un design et une finesse exemplaires et n’est pas véritablement invalidant si l’on acquiert un adaptateur Digital AV Multiport, tout de même cédé 89 francs.
Cet accessoire est équipé d’un port USB-C, d’un USB 3 et d’un autre HDMI. De quoi recharger sa machine, la brancher à un écran externe, tout en consultant un disque dur externe. Un deuxième port USB-C aurait pu être utile pour recharger un smartphone compatible… Certains devront donc se satisfaire d’une souris Bluetooth…
Trackpad d’Apple exemplaire
Mais est-ce vraiment nécessaire? En effet, comme sur tous les MacBook, le trackpad est d’une fiabilité et d’une précision exemplaires. Peu de constructeurs concurrents rivalisent d’ailleurs vraiment sur ce point… Un vrai bonheur que de l’utiliser et bénéficier des raccourcis réagissant à un ou plusieurs doigts… Sans parler du mode Force Touch, qui permet d’accéder rapidement à une foule d’informations.
Au final, ce MacBook suscite au minimum l’admiration pour ses grandes qualités. Son autonomie, pouvant réellement atteindre jusqu’à dix heures est le gage d’une connexion à internet permanente. On l’aura compris, malgré certaines petites limites (écran non tactile…), ce MacBook me fait rêver aussi bien pour sa finesse que pour son endurance ou son efficacité. Dès 1399 francs avec 256 Go d’espace et 8 Go de RAM.
Xavier Studer