Jamais je n’aurai reçu autant de courriels publicitaires qu’à la veille de ces fêtes de fin d’année. Depuis ce satané «Black Friday», encore une tradition anglo-saxonne contestable importée chez nous sans raison, la déferlante n’a jamais cessé…
Sur quasiment tous mes mails, on m’a incessamment proposé des livres, appareils électroniques, développement de photos et autres sorties touristiques en Valais. Manquait plus que cet e-mail pour me rappeler qu’il y avait de la neige en dessus de 1800 mètres… Super!
Véritable harcèlement marketing
Je ne parlerais pas de cette avalanche si je n’avais pas ressenti un sentiment de harcèlement. Certains grands groupes américains comme Amazon ont multiplié les envois de masse électroniques ces derniers jours en décuplant les messages pour livres, Blu-ray et Kindle…
Fondamentalement, le message est le même que dans les échoppes de nos villes: on brade à peu près à n’importe quel prix n’importe quoi. En pleine période d’achats de Noël, les rabais vont jusqu’à 50%, voire davantage. Avant il fallait attendre la fin des fêtes pour acquérir des invendus à de telles conditions.
De bonnes affaires, mais…
Evidemment, c’est l’occasion de faire de bonnes affaires. Et quelque part je ne devrais pas me plaindre puisque j’ai réussi à acquérir un Sonos Play:5 de deuxième génération à un prix défiant toute concurrence grâce à une offre proposée en ligne par la FNAC…
Cela dit, cette déferlante est usante et risque bien d’inciter le consommateur à prendre des mesures radicales (que j’ai déjà commencé à mettre en œuvre.) Pourquoi ne pas créer une règle pour dévier tous ces messages à la corbeille ou résilier ses abonnements à des newsletters un peu trop insistantes. Finalement, il en va de la responsabilité de tous les acteurs numériques de limiter leur ardeur au risque de perde des clients. ABE!
Xavier Studer