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Swisscom tente de sauver l’école d’une numérisation avortée…

Une représentation de l'école, selon Logitech.
Une représentation de l’école, selon Logitech.

Une représentation de l’école, selon Logitech.[/caption]Bien que quarantenaire, la numérisation peine à faire sa place dans nombre d’écoles suisses, probablement en raison d’«élites» souvent peu éclairées et d’un personnel parfois réactionnaire, comme j’ai pu le constater… Toujours soucieux de son image, Swisscom veut mettre son grain de sel…

Quinze ans après avoir lancé son programme «Internet à l’école», l’ogre bleu étend son offre pour mieux coller aux évolutions récentes. Aujourd’hui, «l’internet ne sert plus uniquement à afficher des contenus, mais constitue de plus en plus souvent un outil de travail à part entière», relève-t-il dans un communiqué. Une réalité encore inaccessible pour nombre d’enseignants peu enclins au progrès.

Un enseignement souvent réactionnaire

A la place par exemple d’expliquer comment utiliser ces nouvelles potentialités, nos écoles interdisent ainsi parfois l’usage de Wikipedia. Même de mon temps, on ne m’avait pas interdit l’accès à des encyclopédies, malgré leurs nombreuses limites. Visiblement, moult enseignants ne sont pas capables de cerner la puissance des outils d’aujourd’hui…

C’est là, que tel Zorro, Swisscom intervient pour faciliter l’usage de tablettes et ordinateurs. Il a donc mis sur pied “internet à l’école” pour proposer aux écoles une offre complète permettant de numériser en intégralité leurs cours, leur communication et leurs données et de les exploiter en toute sécurité, selon le même texte.

Swisscom veut aider les enseignants à se numériser… Il propose aussi un logiciel payant.

Le rôle des «élites» en cause

«L’informatique n’est plus une discipline propre, elle s’intègre naturellement dans l’ensemble des cours, comme c’est déjà le cas dans le monde du travail. C’est un changement profond qui va un jour ou l’autre amener les élèves à travailler uniquement sur tablette ou notebook», déclare Michael In Albon, responsable du programme.

L’initiative est à saluer. Cela dit, heureusement que les parents sont souvent plus branchés que les responsables des programmes scolaires. En principe, smartphones, tablettes, ordinateurs portables et même des logiciels comme Skype ou Dropbox sont disponibles à la maison, sans parler des applications mobiles. Encore une fois, ce qui nous sert d’«élite» semble avoir manqué quelques épisodes… Enfin, relevons que Swisscom vend aussi un logiciel spécifique

Xavier Studer

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