Alors que certains traîne-savates découvrent parfois péniblement la galaxie numérique d’aujourd’hui, les sociétés technologiques en pointe ainsi que quelques esprits plus vifs se focalisent sur le front de l’intelligence artificielle (AI). Si par exemple le fondeur Qualcomm montre les dents, la Chine veut devenir leader d’ici à 2030!
Le plus grand fabricant mondial de processeurs pour smartphones multiplie les annonces dans le domaine de l’AI. Après avoir mis récemment à disposition des développeurs une plateforme pour les machines apprenantes, voici qu’il dévoile sa vision pour les prochaines années, histoire d’occuper le devant de la scène.
L’intelligence artificielle partout !
Sur cette page publiée mercredi, on apprend notamment que Qualcomm entrevoit un monde où l’intelligence artificielle sera partout: dans les voitures, les machines, les smartphones, etc… Une vision très similaire à celle de Samsung que nous avons déjà présentée ici.
Parallèlement, Bloomberg publie un long article consacré aux ambitions chinoises en la matière. Selon l’agence financière, l’Empire du Milieu ambitionne de devenir un leader dans ce domaine d’ici à 2030. Et la Chine ne manque ni d’arguments ni de moyens financiers pour espérer devenir la référence en la matière…
AI: les atouts des Chinois
Ce vaste pays dispose en effet d’un réservoir d’ingénieurs énorme, de sa force économique, de son positionnement de plus en plus brillant dans le domaine des nouvelles technologiques, sans parler de l’aide gouvernementale dans des domaines stratégiques. Et on ne parle même pas d’une population beaucoup moins préoccupée que les Occidentaux par la question de la protection des données…
Cela dit, il faut encore discerner dans ces annonces à répétitions, que ce soit de grandes écoles, de grands groupes, voire de gouvernements, ce qui est de la communication pure de ce qui est vraiment de l’intelligence artificielle. Trop souvent, de simples algorithmes vaguement prédictifs sont présentés comme de l’AI. Reste que cette nouvelle révolution fera probablement passer la période de la numérisation de ces dernières décennies, pour une sympathique plaisanterie… Bienvenue dans l’ère post-numérique!
Xavier Studer