L’affaire a déjà fait couler pas mal d’encre outre-Sarine. Une firme suisse parvient à vendre des ordinateurs plus chers que ceux d’Apple, même s’ils sont moins puissants. Sur demande, le plus cher peut être réalisé en or massif pour un million de francs suisses.
Cette affaire résonne évidemment comme une sorte de coup marketing. Force est de constater que ça marche puisque cela nous fait de braquer les projecteurs sur l’entreprise Prime Computer sise à Saint-Gall et qui assemble des mini-PC en Helvétie avec des composants de qualité, et consommant ensemble relativement peu d’énergie.
Pas encore de commande
Mais qu’en est-il vraiment de ce PC en or? «Malheureusement, la commande n’a pas encore été finalisée», explique Olivia Imhof, responsable du marketing. Une demande est toutefois réellement parvenue des Emirats arabes unis, indique-t-elle dans un article publié sur le site de digitec.ch. Le détaillant en ligne ne semblait pas non plus en avoir vendu de son côté, selon 20 Minuten.
Au delà de la simple esthétique, l’or est un meilleur conducteur de la chaleur que l’aluminium, relève l’entreprise alémanique. D’autres possibilités font par ailleurs rêver. Des demandes pour un modèle en platine ont également été reçues. Enfin, l’investissement pourrait se faire sur la durée puisque l’appareil serait conçu pour être mis à jour, selon ses concepteurs.
Cher par rapport à un iMac Pro
Pour ceux qui souhaitent rêver un peu, digitec.ch publie ici la fiche technique complète de ce produit. On y apprend qu’il ne possède qu’un disque SSD de 2 To et seulement 32 Go de mémoire vive. Délai de livraison: de 7 à 9 jours. Pour mémoire, l’iMac Pro cédé environ 15’000 francs possède quatre fois plus de mémoire vive et un SD deux fois plus imposant…
Bref. Cessons de persifler. L’entreprise suisse Prime Computer a probablement mis le doigt sur un marché à développer: le PC d’exception modulable et évolutif. Il y a toujours eu des snobs dans tous les domaines: de la décoration d’intérieur à la gastronomie en passant par la haute-fidélité. Alors, pourquoi pas en matière d’informatique!
Xavier Studer