Site icon Le blog high-tech & telecom de Xavier Studer

«La numérisation n’attendra pas le secteur de l’électricité!» Vraiment?

Un centre d’interconnexion et de données d'Equinix à Zurich.
Un centre d’interconnexion et de données d’Equinix à Zurich.

Pour une fois, le lobby suisse des télécoms met le doigt là où ça fait vraiment mal. Dans un éditorial intitulé «La numérisation n’attendra pas le secteur de l’électricité!», l’Asut met en lumière un problème qui provoque des cauchemars à l’astrophysicien Stephen Hawking…

La multiplication des appareils et objets connectés a pour corollaire une consommation en énergie toujours plus folle. Si les besoins en électricité des gigantesques centres de données ou d’interconnexion provoquent régulièrement des articles dans les médias toujours à l’affût d’images qui marquent, ce problème concerne tout le monde.

Toujours plus d’énergie pour le virtuel…

Dans son bulletin, l’Asut cite l’exemple de cette fameuse monnaie, très médiatique et qui ne serait probablement rien sans les médias et dont je n’ai d’ailleurs jamais parlé… Les chiffres donnent le tournis, comme ceux d’ailleurs de l’utilisation du réseau des réseaux…

«La consommation mondiale d’électricité induite par les transactions Bitcoin, qui s’élève à 24,52 milliards de kWh, correspond à environ 42% de la quantité annuelle de la Suisse. Il y a cinq ans déjà, l’Office fédéral de l’environnement avait estimé à 4,6 milliards le nombre de kWh engloutis par l’infrastructure internet en Suisse», selon Marcel Frei, directeur d’EWZ et membre du Comité directeur de l’Asut.

Un simple problème économique et technique?

Et alors? Si l’Asut estime que cette consommation va défier les acteurs traditionnels de l’énergie et permettre à d’autres de se mettre en scène comme Google, Apple, Swisscom Energy Solution, voire Ikea, certaines têtes pensantes sont beaucoup plus critiques et voient dans cette évolution une menace pour notre planète…

Le célèbre astrophysicien Stephen Hawking estime que nos besoins en énergie, combinés à l’explosion de la population sur notre planète constituent une telle menace qu’il s’agirait de commencer à réfléchir afin de trouver une solution pour la fuir d’ici à 2600 environ, car elle pourrait littéralement se transformer en boule de feu…

Xavier Studer

Quitter la version mobile