Depuis plusieurs années, différents boîtiers sont parfois devenus nécessaires pour regarder la TV dans son salon. Sur les téléréseaux d’ailleurs, grâce notamment à la norme CI+, ils sont facultatifs. Cela dit, les besoins multimédias ne cessant de progresser, l’Apple TV 4K vient d’être choisie par Canal+, après Salt…
«Le Groupe Canal+ + a le plaisir d’annoncer qu’il propose désormais l’Apple TV 4K comme décodeur à ses abonnés en France», peut-on lire dans ce communiqué qui annonce la disponibilité technique de cette solution pour jeudi de cette semaine en plus de son décodeur maison.
La puissance de l’App Store
«Nous pensons que les clients de Canal vont adorer utiliser l’Apple TV 4K comme décodeur. Ils bénéficieront d’une expérience riche et conviviale pour profiter de leur programmation Canal préférée, de la télévision, des films d’iTunes ainsi que de l’App Store», Oliver Schusser, vice-président d’Apple Music chez Apple et cité dans le même texte.
La messe est dite. Grâce au petit boîtier pommé, le téléspectateur a accès à un immense choix d’applications et de services, par exemple Netflix, en plus de ses chaînes de TV préférées, par exemple avec le pionnier Salt en Suisse! Un parcours presque sans faute puisque certains utilisateurs devront tout de même passer par la case adaptateur, comme souvent chez Apple…
La case adaptateur
En effet, l’Apple TV 4K (spécifications) ne dispose pas d’une sortie audio spécifique (numérique ou analogique) en plus du HDMI, par exemple pour bénéficier au mieux d’iTunes. Or, elle se révèle être parfois nécessaire pour connecter ce boîtier à un projecteur et à un amplificateur qui ne posséderait pas la connectique nécessaire…
Heureusement, il existe sur le marché des adaptateurs coutants une soixantaine de francs pour régler ce problème. Une béquille qui implique davantage de consommation électrique et un appareil disgracieux de plus derrière son installation… Restent, malgré certains points perfectibles, la réactivité et la simplicité de l’Apple TV, qui devrait en faire réfléchir plus d’un…
Xavier Studer