La guerre des réseaux concerne tous les consommateurs: des entreprises, en passant par les «gamers», voire de «simples» clients. Voici trois exemples qui montrent que les opérateurs ne peuvent négliger aucun segment ou pour consolider leur situation ou pour gagner de parts de marché.
Commençons par Sunrise qui communique actuellement très activement dans la presse pour rappeler qu’il fournit ses services télécoms aux plus grandes entreprises du pays. Encore un indice qui montre le sérieux de cet opérateur côté à la bourse suisse et proposant peut-être le meilleur réseau mobile du pays!
Dans un communiqué, le challenger suisse des télécoms explique que les clients commerciaux peuvent désormais gérer très facilement leurs abonnements mobiles grâce au Sunrise Mobile Service Management, histoire de s’adapter aux évolutions professionnelles des collaborateurs, qui peuvent parfois désormais gérer leurs abonnements mobiles, leurs options, etc.
Swisscom se la joue cyber-sportif!
Du côté de Swisscom, on répond à UPC qui a lancé il y a quelques mois des offres taillées pour les gamers. Dans une invitation diffusée vendredi, l’ogre bleu, qui se goinfre décidément sans vergogne à tous les râteliers, indique en substance qu’il «a décidé de s’engager dans le domaine de l’eSport et souhaite en dire plus à l’issue d’une visite guidée du HeroFest».
Selon ce même texte, le nouveau festival du jeu organisé sur la place de Berne sera présenté le jour de l’ouverture. A la fin de la visite guidée, Michel Siegentaler, un des responsables des offres et du marketing de Swisscom a prévu de dévoiler «d’intéressantes nouveautés». A suivre de près!
Salt rembourse
Enfin, un internaute m’a signalé cette semaine ses déboires avec son raccordement en fibre optique. Un jour il reçoit sans raison un avis de résiliation de Swisscom, puis des frais d’activation de la part de Salt alors que ce privé n’avait jamais résilié son abonnement… Impossible de se faire rembourser chez Salt…
Du côté de Salt, la nouvelle porte-parole Viola Lebel m’a expliqué que cette situation a découlé d’un mauvais timing survenu à l’occasion du déménagement de ce client, qui n’aurait pas fait porter son numéro de téléphone à sa nouvelle adresse, tandis que le nouveau locataire activait la fibre sur cette prise après en avoir relevé le numéro. Etrange; mais tout serait rentré dans l’ordre…
Passer d’un opérateur à un autre semble parfois rester une opération complexe. Les processus sont encore perfectibles en Suisse, surtout lorsqu’on les compare avec d’autres pays européens où parfois il serait possible de changer d’opérateur aussi bien sur le fixe que sur le mobile d’un jour à l’autre, selon Salt. Bref, il reste visiblement du travail pour que la concurrence puisse pleinement s’exercer…
Xavier Studer