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Déchets électroniques: l’exemple suisse cité à l’international!

Le volume et le nombre de types de déchets électroniques continue d'augmenter.

Toujours plus de déchets électroniques...

La montagne de déchets de type électrique ou électronique ne cesse de croître.
La montagne de déchets de type électrique ou électronique ne cesse de croître.

Avec la multiplication des écrans et autres périphériques électroniques, ce genre de déchets potentiellement très toxiques constitue une menace non négligeable pour la planète. Les filières mises en place en Suisse, très gros producteur, sont données en exemple par l’Union internationale des télécommunications (UIT).

Selon les dernières estimations citées par l’UIT, le monde rejette environ 50 millions de tonnes de déchets électroniques par an. Ces appareils usagés contiennent des matières dangereuses comme le mercure, le cadmium et le plomb, qui peuvent nuire à l’environnement si elles ne sont pas traitées correctement. (Notre dossier).

Des taux de récupération élevés

Mais seulement 20% des déchets électroniques mondiaux sont recyclés. Le reste finit dans des décharges, est brûlé ou commercialisé illégalement chaque année. Parfois, ces appareils ne sont pas recyclés du tout. Rien qu’en Suisse, par exemple, on estime que 8 à 10 millions de smartphones sont inutilisés dans les foyers du pays.

Bien que la Suisse soit l’un des plus grands producteurs mondiaux de déchets électroniques avec 184 kilotonnes produites en 2016, le pays collecte et recycle environ 75% de ces déchets. En ce qui concerne spécifiquement les déchets électroniques numériques (par exemple, les téléphones mobiles et autres appareils), le taux de récupération a atteint en 2018 95%, selon le même article de l’UIT.

Le défi des batteries lithium-ion

Ce taux de recyclage s’explique notamment par le système de «reprise» volontaire, où les consommateurs peuvent apporter leurs déchets électroniques à un point de collecte dédié au recyclage ou à tout magasin électronique qui vend le même type d’équipement dans tout le pays. Les appareils sont ensuite désossés dans des centres spécialisés.

Les déchets électroniques sont triés, déchiquetés et séparés en ses différentes composantes — métaux, plastiques, verre et autres matériaux, selon différents interlocuteurs cités dans le même texte. Les batteries lithium-ion intégrées, préalablement retirées, représentent un risque important et les fabricants devraient rendre le processus de récupération plus facile.

Dans tous les cas, il est essentiel de faire durer son électronique ou de donner une seconde vie à ses appareils inutilisés…

XS

Regardez la vidéo de l’UIT

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