Site icon Le blog high-tech & telecom de Xavier Studer

Paiements sans contact: Apple devra-t-il enfin laisser l’accès à la puce de ses iPhone?

Le magasin d'Apple sur la 5e Avenue à New York.

Le magasin d'Apple sur la 5e Avenue à New York.

Le magasin d'Apple sur la 5e Avenue à New York.
Le magasin d’Apple sur la 5e Avenue à New York.

Ce point très technique empêche le développement de nombreux systèmes de paiement sur l’iPhone. En effet, Apple est le seul à pouvoir utiliser la puce NFC qui permet le paiement sans contact comme avec presque toutes les cartes de débit et de crédit. L’Allemagne prend des mesures!

Selon une dépêche de Reuters, une commission parlementaire allemande a adopté mercredi soir un texte qui pourrait forcer le géant de la technologie à ouvrir sa puce à des fournisseurs rivaux dans le pays de Goethe. Le texte ne fait toutefois pas directement référence à Apple.

Un premier pas dans la bonne direction

Cette disposition constitue un amendement à une loi contre le blanchiment d’argent adopté par l’ensemble du Parlement et qui doit entrer en vigueur au début de l’année prochaine. La législation contraindra les opérateurs d’infrastructure de monnaie électronique à offrir l’accès à leurs concurrents moyennant des frais raisonnables.

Espérons que cette excellente initiative, qui n’est malheureusement pas encore totalement avalisée, donne des idées à d’autres pays et pourquoi à la Commission européenne. En effet, ce diktat d’Apple lui permet de développer très rapidement Apple Pay sur ses smartphones, probablement en biaisant la concurrence.

Faire avancer le dossier en Suisse?

Sur le système Android, la puce NFC peut être utilisée par tous les instituts bancaires, notamment Mastercard et Visa. En Suisse, avant de faire curieusement machine arrière, Postfinance, empêtré dans le toujours capricieux Twint, utilisait aussi cette potentialité avec sa Postcard virtuelle.

Lors d’une discussion avec les autorités de la concurrence, on m’avait soufflé que personne à l’époque ne s’était plaint de cette situation. Dommage, j’avais cru comprendre qu’il aurait peut-être été possible de faire plier le géant de Cupertino. N’oublions pas que nous vivons dans un Etat de droit!

Xavier Studer

Quitter la version mobile