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Bientôt une étude sur les risques liés à la reconnaissance faciale et vocale…

Apple, pionnier de la reconnaissance faciale.
Apple, pionnier de la reconnaissance faciale.

Les technologies de reconnaissance du visage, de la voix et de la parole peuvent faciliter notre quotidien. Toutefois, elles collectent des données biométriques, qui fournissent aussi potentiellement des informations sur nos émotions, notre personnalité, voire nos maladies, constate la Fondation pour l’évaluation des choix technologiques (TA-Swiss).

A première vue, ces technologies simplifient le déverrouillage de nos smartphones et devraient faciliter le passage de frontières ou faciliter le pilotage de certains de nos ultimes outils intelligents et connectés. TA-Swiss lance toutefois un appel d’offres pour réaliser une étude interdisciplinaire pour évaluer leurs chances et surtout leurs risques.

Quelle fiabilité?

La Fondation se demande particulièrement si ces différentes technologies de reconnaissance sont des moyens fiables de vérifier l’identité des personnes. Elle souhaite aussi savoir si les allégations sur les données, les émotions, les traits de personnalité ou les maladies sont scientifiquement fondées.

L’étude devra également présenter un état des lieux des domaines d’application actuels et futurs. L’objectif est notamment de mieux cerner les populations qui utilisent ces technologies et à quelles fins et comment leur utilisation pourrait évoluer à l’avenir, selon un texte de TA-Swiss diffusé vendredi.

Perception et cadre juridique

Les commanditaires de cette recherche s’intéressent aussi à la perception de ces technologies dans la société. Ils souhaitent notamment étudier si les utilisateurs ont conscience de la collecte de données biométriques qui est effectuée, de l’utilisation qui en est faite et de la valeur informative de ces données.

Dans le contexte juridique, l’étude cernera les domaines dans lesquels des mesures s’imposent, examinera comment ces technologies sont réglementées à l’heure actuelle et si des réglementations spécifiques sont nécessaires compte tenu de la sensibilité des données, selon le même texte. Au final, ce travail devrait déboucher sur des recommandations.

XS

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