Le géant de Redmond fait parler de lui ces jours. Il relance à sa manière Office 365 qui est devenu Microsoft 365. Une offre qui reste la même à quelques détails près. L’occasion de s’interroger sur le prix de cette suite logicielle complète qui comprend aussi un espace de stockage important. Voire très important!
Sur son site internet, le leader mondial des systèmes d’exploitation pour les machines traditionnelles propose une formule personnelle dès 69,95 francs par an pour un utilisateur ou 119,95 francs par an pour une famille, jusqu’à un maximum de six utilisateurs. Un détail qui a toute son importance, comme nous le verrons plus loin…
Des logiciels partout…
Évidemment, les ayatollahs du logiciel libre me retoqueront qu’il existe différentes suites logicielles gratuites sur internet et qu’il faut être fou pour engraisser de la sorte Microsoft. Les fans du petit bonhomme vert s’amuseront et me clameront en cœur que Google offre une suite logicielle gratuite et truffée de services gratuits…
Enfin, les plus paranos rejetteront tout ça en bloc en indiquant ne voulant pas être fliqués par l’Oncle Sam et son redoutable Patriot Act. Ils dégaineront alors des Proton Mail, des logiciels open source et des services comme KDrive d’Infomaniak, que je viens d’ailleurs de renouveler et qui comprend aussi quelques logiciels pour éditer Word, Excel ou PowerPoint.
Quel prix pour quoi?
Reste la question de l’espace de stockage. De base, Microsoft propose 1 To, ce qui est considérable. Mais pour une famille, il pousse le curseur jusqu’à 6 To, c’est-à-dire 1 To par personne. Rappelons que Google facture les 2 To 100 francs par an. En Suisse, chez Infomaniak, on propose avantageusement 2 To pour 64 francs par an.
Evidemment, le prix de Microsoft 365 est complexe à calculer puisque ce produit comprend la suite logicielle la plus utilisée au monde, mais aussi Skype et des minutes d’appels en plus de l’espace de stockage et d’autres services. Et puis, Microsoft 365 fonctionne sur tous les systèmes de Windows à MacOS en passant par iOS et Android.
Alors? Même si d’aucuns auront peut-être trouvé cette digression intéressante, il s’agit de revenir à des fondamentaux en guise de conclusion. Comme me le serinait un professeur qui m’était très proche à l’Université de Lausanne, le vrai prix d’un produit est celui que l’on accepte de payer, c’est-à-dire celui du marché… Point barre.
Xavier Studer