Citant différentes analyses ou constats disponibles sur internet, Sunrise estime qu’il offre les services fixes et mobiles les plus fiables du pays, devant Swisscom, UPC et Salt. En effet, lorsqu’on considère notamment un baromètre des pannes publié sur internet, Sunrise se positionne à la meilleure position!
«L’évaluation des rapports d’incidents des 12 derniers mois (du 1er juin 2019 au 31 mai 2020) figurant sur le site allestörungen. ch montre que Sunrise offre la plus grande disponibilité des services de télécommunications», écrit le challenger suisse des télécoms. Il est vrai que Swisscom et UPC arrivent fréquemment en tête des pannes.
Swisscom et UPC en tête des pannes!
«Du 1er avril 2019 au 31 mai 2020, sur allestörungen. ch, 55 dysfonctionnements au total ont été signalés chez Swisscom, 53 chez UPC, 22 chez Salt tandis que Sunrise en comptait 8. En mars 2020, Swisscom a enregistré le plus grand nombre mensuel de signalements de dysfonctionnements, avec un total de 14 perturbations», selon le même communiqué.
Autrement dit, selon cette appréciation de la situation, UPC et Swisscom semblent être les opérateurs les moins fiables, au contre de Salt et Sunrise. Dans le même ordre d’idée, Sunrise cite l’analyse RootMetrics, citée par Sunrise ici, qui ferait apparaitre que ce même opérateur propose le réseau mobile le plus fiable («unbeatable mobile network reliability»).
Quelle méthodologie? 2G jusqu’en 2022
Ces résultats interpellent et posent un certain nombre de questions. Lorsqu’un opérateur est leader sur le marché et possède un nombre de clients plus important que ses concurrents, il est fort possible que ses pannes deviennent davantage «visibles». Par ailleurs, Sunrise a souvent recours au réseau fixe de Swisscom et Salt à d’autres opérateurs de réseau… En plus de leurs problèmes, ils sont probablement affectés par les pannes des autres…
Enfin, Sunrise fait machine arrière sur la 2G, qu’il maintiendra au moins jusqu’à fin 2022. Il conservera cette technologie pour les systèmes d’alarme, les appels d’urgence d’ascenseur ou tout simplement pour les anciens téléphones mobiles 2G. Il veut ainsi répondre aux besoins de certaines entreprises, qui utilisent encore des services Machine-to-Machine (M2M) basés sur la 2G. Il explique qu’il utilise une solution logicielle de Huawei, selon un communiqué.
Xavier Studer