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«OK Google»: merci d’améliorer le respect de ma vie privée!

Google Nest Mini, en vente dans les MM du géant orange.
Google Nest Mini, en vente dans les MM du géant orange.

Google fait d’intenses efforts de communication depuis des années pour indiquer qu’il fait le maximum pour préserver notre vie privée. Dans une note publiée sur internet, il explique qu’il fait le maximum pour n’envoyer sur ses serveurs que les instructions qu’on lui demande de traiter après le sésame désormais très populaire «Ok Google»…

«L’apprentissage fédéré est une technique de protection de la vie privée qui nous permet d’améliorer les modèles d’apprentissage automatique sans avoir à envoyer vos données brutes aux serveurs de Google. Nous utilisons cette technique pour améliorer les modèles sur les appareils, comme “OK Google” dans Google Assistant», écrit le moteur de recherche dans cette rubrique d’aide, rapportée par différents médias sur la toile.

Des problèmes et des solutions…

Lorsque vous demandez «OK Google, quel temps fera-t-il demain?», Un modèle embarqué dans l’appareil reconnaît que vous avez dit «OK Google» et envoie ensuite votre requête à Google Assistant. Cela dit, il peut arriver que ça ne marche pas comme prévu, comme vous l’avez certainement expérimenté. Google s’intéresse de près à ces problèmes, selon ce texte.

«Nous utilisons maintenant l’apprentissage fédéré pour affiner ce modèle et essayer de réduire les erreurs d’activation et les échecs», selon le même texte. Sur une autre page d’aide, toujours dans un souci de protection des données, Google explique comment supprimer les enregistrements effectués dans le cadre de l’utilisation de l’assistant Google.

Les sceptiques et d’autres solutions…

Évidemment, d’aucuns me diront que tout cela n’engage que Google et que les micros et autres radars utilisés par la firme américaine sont connectés directement aux serveurs de la NSA, qui de toute manière a déjà placé des poternes logicielles partout où c’était possible pour s’assurer un accès à nos données. Bref, c’est un problème de confiance, qui a aussi une solution.

A l’heure de la numérisation finissante et à l’heure de la balbutiante intelligence artificielle, il est urgent de réguler et certifier l’utilisation de nos données par ces sociétés. Autrement dit, comme je l’ai déjà dit plusieurs fois, il faut créer un organisme de contrôle totalement indépendant et capable de vérifier toutes ces belles paroles et de les certifier par un beau logo du style «conforme avec la législation sur la protection des données».

Malheureusement à l’heure d’écrire ces lignes, il existe encore des «ploucs» qui numérisent avec 20 ans de retard… Les plus mauvais «digitalisent», c’est dire! Et pendant ce temps, les petits assistants connectés de Google sont désormais en vente à la Migros entre les cartouches de gaz et les ampoules électriques. Un certain retard en matière de numérisation, c’est ça? MDR.

Xavier Studer

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